Le rire du Faune (Claude Adelen)

Par Arbrealettres


Les mots auraient dansé au coeur
De la lumière. Une ivresse? Tout au plus
Une irisation des souffles. Fibrilles, feuilles
Criblées, cela circulerait sous la paupière…
Viendraient ensuite, par myriades,
Les yeux fermés, les yeux vivants qui s’ouvrent
A l’intérieur du corps. Le jardin tout à l’heure
Regardé, à son tour regarderait,
Dans les arbres on entendrait, distinctement,
Le rire du Faune…

(Claude Adelen)