07 avril 2010
L’Arnacoeur était une comédie quelconque, avant que les critiques l’encensent. Faut dire, qu’elle vaut le coup d’œil :
Premier atout, sur le papier, de cette comédie c’était son casting : Romain Duris et Vanessa Paradis, en tête d’affiche. Le premier y est excellent mais Vanessa, un peu en retrait. Avec eux, Julie Ferrier, toujours aussi marrante et qui joue toujours aussi bien, et l’inimitable François Damiens, qui a perdu son accent belge et qui, je trouve, n’est pas aussi déjanté qu’on espérait avant la projection, surtout si on a vu ses caméras cachées. Mais la majorité de ses interventions sont drôles même s’il semble réellement dedans, que dans de rares scènes comme celle du générique de fin.
L’autre atout, c’était cette idée de départ : le briseur de couples professionnel. Cette idée tient la route, et réserve des passages jouissifs avec leurs plans farfelus qui marche tout le temps. Sauf cette fois, où il doit briser le couple, en 10 jours, de deux futurs mariés très heureux et dont l’époux n’a pas de défaut. Autant dire : mission impossible. Ben non !
Le scénario marche grâce à cette idée de départ, et réserve beaucoup de rebondissements, de complications ou de situations très comiques. Scénario très bien écrit et dont on pourra donc excuser un dénouement à l’eau de rose tout trouvé, et une ressemblance avec "Quatre Etoiles"…Bref, on se n’ennuie pas même si le film ne tient pas l’allure effrénée du début.
La réalisation du film est assez bonne pour être remarquée surtout pour une comédie. La BO du film est composée de morceaux plus ou moins connus mais assez fun.
Le film qui en sort est frais, tu as le sourire aux lèvres pendant toute la moitié de la projection, assez drôle, même si on redemande des gags, et pratiquement jamais de mauvais goût (sauf cette copine qui est un peu trop cliché).
Cette comédie à l’américaine dans l’ensemble jouissive grâce à un bon scénario, se fera à coup sûr une petite place dans vos mémoires. Mais pas éternellement
Une bonne comédie.
Note :
- RAIPONCE
- L'HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE