Logiciel libre, nouvelles technos
Chez GymGlish (les cours d'anglais par internet), nous aimons les logiciels libres, tels Linux qui est à la base de notre infrastructure informatique. Les logiciels libres sont, sous leur forme originelle ou en tant que variantes, au cœur de la révolution Internet, et présents dans tous les rouages de son infrastructure. Les logiciels libres sont par exemple des navigateurs (Netscape à la fin des années 90, sa version communautaire Mozilla Firefox aujourd'hui, ou encore le tout récent Google Chrome), des serveurs web (Apache, Php, Python, Postgresql, Mysql...), ou encore des systèmes d'exploitation (Linux, BSD). Ils sont partout, et partout reconnus pour leur fiabilité. A l'inverse des logiciels propriétaires, le plus souvent payants et développés par des sociétés privées (ex : Windows/Microsoft), les logiciels libres sont la plupart du temps gratuits et développés par des communautés entières d'informaticiens indépendants, passionnés et issus du monde entier. Ce sont les fameux 'geeks' du logiciel libre, tous les jours plus nombreux en même temps qu'Internet se développe.
La philosophie du logiciel libre a été définie historiquement par la Free Software Foundation et consiste à garantir les quatre droits suivants :
. le droit d'exécuter les logiciels comme bon nous semble (dit niveau de liberté zéro),
. le droit de modifier les logiciels comme bon nous semble, ce qui implique que le code source des logiciels libres soit toujours disponible (dit niveau de liberté un),
. le droit de redistribuer les logiciels libres comme bon nous semble (dit niveau de liberté deux),
. et enfin le droit de redistribuer des versions modifiées de logiciels libres en tant que logiciels libres (dit niveau de liberté trois)
Ces règles peuvent paraître très théoriques, mais elles sont fondamentales et permettent notamment une collaboration forte entre des développeurs indépendants. Ce sont ces propriétés qui ont permis le développement de logiciels aussi complexes que Linux (un système d'exploitation concurrent de Windows) ou aussi utiles que VLC (VideoLan Client, un des lecteurs multimédia les plus populaires au monde). Lorsqu'un développeur contribue à améliorer un logiciel, il doit partager ses améliorations. Le logiciel initialement libre doit donc rester libre. Ce faisant, c'est tout l'écosystème du logiciel libre qui profite des améliorations.
En pratique, toute production logicielle est protégée par défaut par le droit d'auteur, et ce sont les licences qui permettent aux auteurs de définir comment ils autorisent l'usage de leurs logiciels. L'auteur peut donc dicter sa loi, et il n'existe aucune limite. Par exemple la licence du logiciel propriétaire Windows XP Pro indique qu'il est juridiquement interdit d'héberger des services de nature commerciale pour le compte de tiers, bien que ceci ne pose pas de problème technique (+ info). Mais Microsoft vous propose une solution : d'autres versions, plus chères, où cette restriction légale n'est plus imposée. Dans le cas d'un logiciel libre, les quatre niveaux de liberté définis par la Free Software Foundation sont garantis par une licence appelée GPL (Gnu Public License), dite aussi Copyleft (il s'agit d'un jeu de mot avec le « copyright ») qui a été construite explicitement pour donner ces libertés aux utilisateurs. La licence GPL n'est toutefois pas la seule à être dans l'esprit du logiciel libre, et de nombreuses variantes existent.
Basés sur des fondamentaux légaux solides, et permettant un développement mutualisé très efficace, on peut se réjouir car le logiciel libre va continuer à prendre une part de plus en plus importante dans nos vies, là où l'alternative (les logiciels propriétaires) se contenterait de faire de nous des clients asservis plus ou moins heureux. Le logiciel libre et sa philosophie d'ouverture, de transparence et de collaboration, font de nos geeks de véritables hippies de l'informatique, des programmeurs individuels dont l'œuvre collective, disponible gratuitement pour tous, est sensée rendre le monde meilleur, et en tout cas plus libre.
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