FlashForward [1x 14]

Publié le 07 avril 2010 par Lulla

07 avril 2010

FlashForward [1x 14]

Better Angels // 5 o4o ooo tlsp.


   FlashForward traîne désormais comme un boulet tous ces personnages principaux qui n'en sont pas et qui ralentissent considérablement le rythme des épisodes. Je pense bien-sûr à Aaron, encore que son intrigue secondaire semble rejoindre petit à petit la grande intrigue de la série, mais surtout à Nicole et Bryce qui ne servent vraiment à rien. Ils n'ont que trois petites scènes dans cet épisode, toutes relativement courtes, mais elles ne suscitent ni amusement, ni émotion, ni exaspération en fait. Juste une grande indifférence et il n'y a rien de pire. Sans eux, on aurait passé vraiment un bon moment, je crois. Bon, il y aussi malheureusement nos deux héros, Mark et Olivia, qui en sont toujours au même point au bout de quatorze épisodes. Que faire de ce qu'ils ont vu en flashforward ? Et nous de nous demander ce que l'on peut bien en avoir à faire... On se dirige doucement vers LA séparation tant attendue. Grosse déception du coté de la petite Charlie ! J'espérais que le secret de son flashforward serait plus étonnant que cela. Je ne vais pas dire que je l'avais deviné, ce serait faux, mais disons que ce n'est pas surprenant, ça ne suscite, là encore, pas grand chose. Si ce n'est que Vogel paraît tout à coup bien louche. Serait-il du coté de D Gibbons ?

   On attendait cela avec une certaine impatience en début de saison, avant de finalement s'en foutre, et l'on y revient enfin pour notre plus grand plaisir : la tour en Somalie est visitée par notre fine équipe, composée des membres les plus intéressants pour l'occasion à savoir Janis, Demetri, Simon et Vogel. Ce qui m'a plu à vrai dire, au-delà du contexte de ce pays en guerre qui nous change un peu de ce que l'on a l'habitude de voir, c'est le coté Lostien de l'affaire ! Voir Dominic Monaghan courir dans les couloirs sombres de la tour, c'était un peu comme revoir Charlie courir dans les couloirs des bunkers Dharma. La salle des squelettes faisait forcément penser à la fosse commune Dharma. Et les messages vidéos de D Gibbons ressemblaient à ceux de la Dharma avec Pierre Chang. Bref, ça ne pouvait que me plaire ! Le cliffhanger est d'ailleurs très efficace même s'il va être compliqué à expliquer. Que D Gibbons s'adresse en 1991 à Demetri passe (il a pu voir le futur), mais que ce message vidéo passe comme de par hasard lorsque Demetri est dans le coin, c'est louche. Et ce sera certainement une simple facilité scénaristique pour faire avancer les choses. On a envie de pardonner les scénaristes, c'est pas comme s'ils leur restaient quatre saisons pour dérouler le fil de leur histoire maintenant ! Il y a d'autres facilités dans l'épisode mais il est inutile de les relever une par une. Sinon, j'ai bien aimé les moments de complicité entre Janis et Demetri, et individuellement ce sont les seuls personnages attachants de la série. En prime, on revient sur une des premières théories que j'avais évoqué dans les premières critiques : Demetri serait-il le père de l'enfant de Janis (si toutefois il voit le jour) ? On s'en rapproche...   


// Bilan // Assurément un bon épisode qui donne son petit lot de réponses et qui attise la curiosité, ce qui devenait urgent ! On a vraiment le sentiment d'avancer dans l'intrigue. Il y a évidemment des passages ennuyeux et à jeter mais ils sont moins nombreux que dans l'épisode précédent par exemple.