« The Ghost Writer » – Roman Polanski

Adam Lang, ancien premier ministre britannique retranché sur une île américaine pour échapper à la cour pénale internationale de La Haye engage un nègre littéraire qui doit l’aider à terminer ses mémoires. Dès le départ, un ensemble de circonstances étranges (notamment la mort suspecte du « ghost writer » précédent) semble remettre en cause le caractère « ordinaire » de cette mission…

Personnellement, j’ai particulièrement apprécié non seulement les personnages et les décors (qui sont, incontestablement, assez impressionnants), mais aussi (et surtout) l’intelligence et la finesse avec laquelle le scénario se voit mené jusqu’au point final (assez efficace dans son genre, d’ailleurs).

N’empêche, le mélange entre suspense omniprésente, paranoïa « soignée » et pensée stratégique donne à l’intrigue un côté « partie d’échecs » en format grandeur nature qui arrive à « embarquer » le spectateur au fur et à mesure des évènements qui se produisent et qui révèlent petit à petit un ensemble de machinations (à la fois impressionnantes et surprenantes) qui se dessinent à l’abri des projecteurs.

Pour moi, « The Gost Writer » représente l’un des films les plus intéressants de ces dernières semaines (et mois). Grâce au scénario bien rythmé, les 2h08 passent sans qu’il y ait un sentiment de « creux » – en dépit du fait que le côté « action / effets spéciaux » occupe une place moins conséquente que dans le cas de « Shutter Island », par exemple. Mention spéciale aussi pour la BO qui est joue vraiment un rôle important pour l’ambiance générale. Bref, y’a de quoi passer un bon moment : le dernier Polanski vaut le détour