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Exclusions et sanctions : plus de filles en lycées et collèges !

Par Actualitté
Une étude réalisée par Georges Fotinos, et portant sur les exclusions définitives d'élèves au cours de l'année 2008/2009 vient de pointer différents chiffres, que l'on retrouvera dans Le monde de ce mercredi 7 avril.
L'ancien inspecteur général de l'Éduc' Nat' s'est basé sur 400 collèges et lycées pour établir par la suite quelques prospections, puisqu'il a fallu élargir aux 7500 établissements scolaires en France.
Exclusions et sanctions : plus de filles en lycées et collèges !Selon les estimations, on comptabiliserait 17.268 élèves exclus définitivement de leur établissement, contre 367.416 qui prennent un à plusieurs jours d'exclusion, suite à la décision du Conseil de Discipline.
Interrogé par l'AFP, M. Fotinos rappelle que l'on ne dispose pas de « données nationales sur ce phénomène, mais cela paraît beaucoup ». Et comme on va s'en douter, les lycées professionnels sont les plus touchés par les exclusions définitives.
Pour M. Fotinos : « Le recours systématique et abrupt à ce mode de régulation de fonctionnement de l'établissement aboutit à sa banalisation, à l'endurcissement des coeurs non seulement des personnels, mais des élèves, au développement de comportement administratif qui conduit à la perte de la valeur éducative de la sanction. »
En moyenne, ils renvoient six fois plus que les lycées généraux (exclusion temporaire). Ce sont ensuite les collèges puis les Lycées généraux et technologiques, qui se suivent. « Plus le climat est mauvais, plus les sanctions et les conseils de discipline sont nombreux et le taux d'absentéisme élevé », précise-t-on.
Sans surprise, on retrouvera une inversion des exclusions et des sanctions selon que l'on soit dans un aspect rural, contrairement aux Zones d'Éducation Prioritaires, où les sanctions pleuvent bien plus.
Enfin, les filles semblent avoir un aspect apaisant sur la vie d'un établissement : plus elles sont nombreuses, moins l'on assiste à des sanctions et des exclusions. De même, un chef d'établissement qui a plus de 15 ans de métier aura moins souvent recours aux sanctions.
Alors, quelles solutions trouver ? Plusieurs expérimentations sont en cours depuis un bon moment, comme le contrat signé entre élèves, parents et chefs d'établissement. Mais il faut essayer de reculer le moment du conseil de discipline.

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