June, artiste de YOUR MUSIC HALL, pianiste émérite, guitariste accompli, chanteur puissant, a été invité par l’orchestre ORPHÉE de Seyssins à un concert qu’avait organisé cet ensemble dans les environs de Grenoble.
En clôture de cet événement musical, JUNE a chanté un titre de MUSE qui lui tenait particulièrement à cœur : « United states of Eurasia », titre hautement politique, généreux et humaniste.
Il fait partie de l’album RÉSISTANCE sorti en Septembre 2009, donc presque tout neuf. JUNE respecte absolument la construction primitive du titre et qui se terminait pareillement par l’interprétation du second Nocturne de l’Opus 9 en Mi mineur… Il ne manque qu’une seule chose à cette version : sur la fin des notes conclusives de Chopin, on entendait des bruitages d’enfants sur laquelle se superposaient finalement un bruit de moteur à réaction… celui d’un missile ou plus vraisemblablement d’un avion de chasse.
À la première audition, ce titre a fortement dérouté. D’abord par le contenu de son propos :
Vous et moi, c’est pareil.
Vous ne savez et n’avez rien à faire de qui il faut blâmer
Mais nous savons que qui que ce soit qui tienne les rênes
Rien ne changera
Notre cause est devenue folle
Les guerres ne peuvent être gagnées
Pourquoi vouloir continuer sans cesse
Pourquoi diviser les États alors qu’il pourrait n’y en avoir qu’un seul :
Et aussi par la tonalité très proche de QUEEN. À la rentrée des chœurs, on a l’impression d’entendre, un bref moment, « THE SHOW MUST GO ON », hommage symbolique, sans aucun doute voulu… Et, toujours à la manière de QUEEN, mais cette fois de « BOHEMIAN RHAPSODY », ce morceau ressemble à un patchwork de musiques différentes. Outre le piano solo du début et, à la fin soutenu par les cordes, on note également le pont arabisant, la partie centrale presque violente et les chœurs qui chantent à l’unisson l’appel de fin.Dans la version que nous offre YOUR VIDEO aujourd’hui, tout est « live »… et donc, d’une seule prise. Certes, comme le fait remarquer JUNE, la batterie à l’attaque de The Wars ne donne pas l’impulsion accélératrice qui dramatise le discours… Mais nous trouvons là une très belle version, très bien chantée, à laquelle l’ensemble instrumental confère l’ampleur que mérite ce titre qui s’inscrit dans un courant de pensée que l’on sent devenir dominant et qui n’aspire qu’à la paix entre tous les hommes…
Elle démontre en outre, s’il en était besoin, la technique et la sensibilité de l’interprète qui, à chaque « performance » conquière de nouveaux fidèles… qui ont bien raison de l’être !
ET VOUS, ÊTES VOUS UNIS À JUNE ?