Mail de Luc à :
« Beck vient de me souhaiter mon anniversaire ! Eh oui, c’est aujourd’hui ! Un an de plu, pour moi c‘est toujours le blues… Alors, j ‘ai un truc : j’écoute sa chanson YOUTHLESS et ça me fait du bien ! Histoire à dormir debout ? Écoutez et vous me direz… »
Beck, c’est un drôle de loustic. Parfaitement surdoué, né dans une famille d’artistes bons en tout, le petit Beck n’a pas eu besoin du secours des fées. Il les avait chez lui ! Et il s’en en est sorti (de chez lui !) avec tous les honneurs appliqués à un grand talent qui a su les développer. Il compose, il joue, il chante, là on ne vous apprend rien. Mais il a aussi des idées de chansons et exprime à chaque fois une sensation, une idée qui fait mouche sur nous ses contemporains.
![BeckProfile beck et ongles](http://media.paperblog.fr/i/306/3061846/beck-ongles-L-2.jpeg)
Et cette chanson est une rêverie très intelligente sur ce Temps qui nous broie et nous livre à la fin, irrémédiablement. C’est précisément à autour des quarante ans que d’un seul coup le sentiment d’immortalité qui jusque là nous habitait s’effondre comme glaciers aux Pôle Nord et Sud et que d’un seul coup on réalise que l’on est embraqué sur l’arche de la vie conduite par son Charron qui dirige sans faiblesse l’embarcation vers les bouches d’un redouté delta…
![beck-where-its-at-san-francisco-310820-L-1-175x130 beck et ongles](http://media.paperblog.fr/i/306/3061846/beck-ongles-L-3.jpeg)
ET VOUS, Y FEREZ-VOUS RETOUR ?
À noter qu’il y a toujours eu chez Beck la tentation de la perte et de la destruction mais cet appel du néant se traduisait, il y a bien des années, par exemple à l’époque de son premier album – il y a quatorze ans -, très différemment.
En bonus, l’un de ses premiers grands succès, pour le plaisir de la comparaison : LOSER !