Ci-dessous nous diffusons un article sur l’actualité récente par des enfants de harkis de l’agglomération orléanaise.
L'actualité quotidienne nous apporte son lot d'informations sur les drames liés à la problématique Harkie.
Un article récent parut dans la dépêche, nous informe de la prise en otage du Sénateur Jean Pierre BEL (PS) par 4 enfants de Harkis.
Celle-ci s'est déroulée sous la menace d'une bombe artisanale factice, comme moyen de pression sur les autorités locales.
Cet acte de violence gratuite et improductif, nous le condamnons. Nous présentons également à Monsieur le Sénateur Jean Pierre BEL nos excuses pour ces moments de peur. Nous appelons les responsables des associations de harkis de l'Ariège à un peu plus de retenue par rapport à cette situation catastrophique dans laquelle se sont mis ces jeunes.
Le geste de ces révoltés est une action de faiblesse, car le recours à la violence n'est pas la solution.
La colère des harkis n'est pas nouvelle. Depuis leur rapatriement traumatisant d'Algérie, les harkis furent d'abord parqués dans des camps ou ils ont longtemps souffert de l'absence d'hygiène, la communication passe mal entre les représentants de la communauté et les gouvernements successifs.
Plusieurs plans de meurettes ont été lancés pour faire face à l'urgence de la situation.
Mais si la première génération a semblé se résigner, leurs descendants demandent des comptes. Au nom du choix et surtout du devoir de leurs pères, ils revendiquent les droits élémentaires du citoyens français à parts-entières.
Parmi leurs préoccupations premières, ils demandent un droit à l'emploi.
Ils souffrent, il est vrai plus que d'autres des problèmes posés par la pénurie de l'emploi.
Un profond malaise règne au sein de la communauté harkie.
Le mal vivre que ressent cette jeunesse, le désespoir, le chômage, son incapacité à communiquer autrement que par la violence, face à l'inertie de notre classe politique toute autant responsable, montre bien qu'elle est d'abord victime de son propre ras-le-bol.
L'incertitude de l'avenir, la précarité, la crise d'identité dont sont victimes les prévenus ont été les facteurs décisifs de leur cri d'alarme. Au vu de toutes ces circonstances atténuantes, nous espérons une clémence de la justice, afin de ne pas hypothéquer la chance d'insertion de ces 4 jeunes fils et filles de harkis et d'éviter également toute tentative de récidive.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 13 juillet à 17:54
bonjour et merci du soutien mais dans ma vie de fils de harkis j' ai appris que cette putain de république représenter par des copains et des coquains de politique n' ont aucun respect le Senateur président du groupe PS je le connais mieux que personne les coups de pieds au c ne suffiront pas lui faire entendre qu' il existe une histoire et qui se doit de la respecter je n' aimes pas les régimes totalitaires le fln et le communisme. encore moins les pedophiles et les sans nifs. a bientot et encore merci pour votre soutien toutes nos actions seront bonnnnnneeees pour notre dignite.. Amicalement Mohamed BELLEBOU..
posté le 16 avril à 13:44
on souffre tous c'est vrai, on est frustrés, ignorés que faire quand on souffre ? que faire quand on cherche du travail depuis 10 ou 20 ans sans que rien ne se passe ? pendant ce temps on voit nos amis d'enfance travailler, consruire leur vie, faire des enfants, acheter une maison...Une sentation de vide crée, de manque de tout mais on a peut etre mangé notre pain noir... on verra bien