Bande dessinée - 64 et 56 pages
Editions Futuropolis - 2006 et 2007
Au n°12 de la rue d'un village, on entend des disputes retentissantes, mamie Emilie est à peine rentrée de Lourdes qu'elle s'engueule avec le papy qui n'a pas daigné se déplacer... Ceux qui en souffrent, c'est leur fille qui les héberge, avec sa petite famille. Le jour où la vierge marie en plastique rapportée du pélerinage se met à pleurer des larmes de sang, ç'en est trop pour le papy, ex-militant communiste et toujours très anti-clérical. Les habitants de la rue déposent des gerbes de fleurs devant la maison du miracle, mais pour en avoir le coeur net, on envoie quand même un échantillon du liquide rouge à analyser...La rue comme un lieu unique. Entre le n°12 et le voisinage, où habite également le fils Garnier. On s'y croirait, entre les maisons basses du pays de Loire, grâce à ce dessin clair, coloré, simple mais qui campe un décor réaliste pour les personnages. Eux également, ils ont leurs défauts, leurs caractères, et entre eux, conflits, engueulades, tendresse parfois. La famille comme microcosme particulier. Très réaliste également.
L'histoire autour de la vierge en plastique ne m'a pas emballée, ce qui m'a davantage intéressée c'est l'ambiance, leur quotidien.
Néanmoins, j'ai beaucoup plus apprécié la lecture des Petits Ruisseaux de Rabaté.Vous y croyez aux miracles, vous ? Une idée quant à l'origine du sang ?
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