Il est important d’en connaître l’origine. Gage de saveur et de bien-être.
Les éleveurs français de la Filière porcine française se mobilisent pour faire apprécier leur savoir-faire, gage de qualité pour nous consommateurs.
À votre santé !
La viande n’est pas toujours bien perçue, impure selon certaines religions (respect), trop graisse pour certains, pas assez chic pour d’autre, accessible en tout cas et c’est tant mieux, car elle régale toute la famille.
La viande de porc est riche en protéines (18 à 25%), elle contient des vitamine du groupe B réputées pour augmenter le métabolisme, aider à maintenir une peau saine et des muscles en bonne santé, améliorent les fonctions immunitaires et nerveuses, préviennent de l’anémie et combattent les symptômes causés par le stress, la dépression et certaines maladies cardio-vasculaires. En revanche, elle est pauvre en fer soit 1 mg pour 100 g, au contraire de la viande rouge.
À table
Parmi les morceaux de première catégorie, la longe est la plus maigre avec 3% de lipides à déguster généralement rôtie. Les côtes premières et secondes sont nettement plus grasses contenant de 15 à 25% de lipides et l’échine 30 % (ce qui donne le moelleux à ce morceau)
On ne sait pas tout
A la fin des années 1990, alors que nous étions confrontés à la crise sanitaire de l’ESB, les producteurs de porcs français ont jugé nécessaire d’identifier et de tracer la production, de l’élevage à la distribution, en mettant en place des contrôles par des organismes extérieurs. La marque VPF a ainsi été clairement imposée dans les rayons de viande fraîche dès 1998 et représente aujourd’hui 90 % de la viande porcine sans qu’elle soit forcément estampillée VPF, rappelle Jean-Michel Serres, éleveur de porcs dans la Somme, Président de la Fédération Nationale Porcine (FNP). La Filière Porcine française représente entre 70 et 80 000 emplois, pour environ 15 000 élevages, recouvrant également les activités de transformation (70 % de la production étant transformée) et de distribution.
La viande porcine bénéficie aujourd’hui d’un estampillage VPF, garantissant sa qualité, rappelle Jean-Michel Serres, éleveur de porcs dans la Somme et Président de la FNP.
Dans le contexte de crise que nous vivons depuis 2007, nous avons jugé nécessaire de redonner un nouveau souffle à VPF en mettant en avant le savoir-faire des éleveurs en France, les contraintes qui pèsent sur eux et le patrimoine gastronomique français, à la fois diversifié et de grande qualité. Notre volonté est bien de faire en sorte que les produits qui approvisionnement la gastronomie soient identifiés VPF, garant et réinstaurent une proximité avec le consommateur.
Gare à la traçabilité
Nous sommes aujourd’hui confrontés à une vive concurrence de la part d’autres pays européens, 500 000 tonnes étant importées chaque année, au premier rang desquels figurent l’Allemagne où le coût de la main d’œuvre s’avère bien
« Y a pas à tortiller, ils sont forts nos éleveurs de porcs ! »
Pour ceux qui aiment la viande, excellente pour la santé, lire également tout bon la volaille et Dimanche c’est poulet, ainsi que pour ses accros et fin gourmets, Le caviar de bœuf et Le veau de la Pentecôte (pour bientôt) et pour digérer tout cela Crise et attitude alimentaire car ce n’est pas parce que c’est la crise qu’il faut moins bien manger. Voilà, je vous ai tout servi sur un plateau, bon appétit !
Plus d’informations sur le site dédié des acteurs de la filière porcine : FiersDeNosEleveurs