Magazine Cinéma

"The Brown Bunny" : éloge narcotique de l'oralité

Par Vierasouto
Pitch.
Un homme roule vers la Californie à la recherche de la seule femme qu'il ait aimé depuis l'enfance, dont il était le voisin, puis, le compagnon, qu'un drame a séparé d'elle.
La présence de Vincent Gallo suffit-elle à supporter ce film? En moto, en voiture, Bud Clay avance, road-movie, encore un, stoppant parfois pour embrasser une femme qui lui rappelle la sienne, perdue, s'enfuyant vite et roulant... Au bout d'une bonne heure, Bud laisse un mot sur la porte de Daisy, son amour d'enfance, et l'histoire peut démarrer pendant la demi-heure suivante : par la visite de Daisy dans son hôtel, par la fellation scandaleuse qui a réveillé Cannes en sursaut, par le flash-back des mauvais souvenirs qui transforment le film en un mélodrame banal.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vierasouto 1042 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines