A la différence d
Moins distrait par les délais et tâches du jour, les destinataires sont plus aptes à retenir l’information qui leur est donnée.
Mais, contrairement aux appels et aux courriers directs, il y a une myriade d’obstacles imprévisibles que doivent affronter l’email avant même que le client ait la chance de décider si oui ou non il veut l’ouvrir.
Depuis l’expéditeur jusqu’au fournisseur d’accès Internet, l’email devra franchir les filtres contre les spams pour arriver enfin à la boite de réception.
Si le message arrive jusqu’au bout, il doit maintenant faire face au lecteur, durant le processus de lecture des courriels, l’utilisateur va décider en l’espace de quelques secondes s’il va ouvrir le message.
Des études montrent que pratiquement 95% des emails marketing sont distribués avec succès au destinataire voulu. De ceux-ci, approximativement 20 à 30% sont ouverts.
Plusieurs facteurs influencent le taux d’ouverture et accompagnent les emails à travers les différents filtres et obstacles le long du chemin.
La première zone sur laquelle les marketeurs devraient se concentrer c’est sur la manière que sont vu les messages par les fournisseurs d’accès Internet automatisés qui font blocage pour livrer le message. Les expéditeurs peuvent facilement maximiser la distribution en éliminant les expressions ’spam’ comme remboursement garanti, des expressions d’urgence ou des lignes comme « cliquez ici ! », « pourquoi payer plus ? », « Gratuit » ou « Achetez maintenant ! »
Il faut également éviter les mots entiers écrits en majuscule et une utilisation excessive des points d’exclamation.
La ligne de sujet est surement la partie la plus importante de l’email, car il détermine si le message va être oui ou non ouvert. Dans la boite de réception du destinataire en compétition avec une centaine de courriels, il faut approximativement 3 secondes pour attirer l’attention du lecteur et l’appâter pour qu’il ouvre le message.
Un sujet fort doit être concis (environ entre 35 et 45 caractères), pertinent, insistant, et apporte de la valeur au message.
Exemples de bons sujets :
→Ace Corporation annonce User Webinar le 16 janvier 2010
→ Bulletin de nouvelles des services Acme, juillet 2010
→Offres exclusives de vacances de Retail Giant
→Comment survivre à la saison des taxes avec A&J Accounting
Identifier clairement la compagnie, idéalement dans la ligne de l’expéditeur et dans le sujet (quand c’est possible), montre au destinataire que le message provient d’une source que l’on peut croire et qu’ils veulent écouter. Quand le client reconnait l’envoyeur et attend le message, le taux d’ouverture est grandement amélioré.
Quand on écrit le contenu du mail, on veut engager les clients avec des informations utiles dont ils apprécieront la réception.
Par exemple, les clients répondent bien aux cibles géographiques. Alors les vendeurs peuvent capturer l’intérêt simplement en mentionnant les destinataires d’une région ou en fournissant des directions pour aller à des branches, bureaux, magasins locaux.
Pour assurer la pertinence, un magasin de sport, par exemple voudra promouvoir des équipements de snowboard aux habitants du Vermont et des équipements de golf à ceux de la Floride.
Les marketeurs devraient aussi considérer les sujets d’intérêts à la mode ou de saison. Avec le Nouvel An au coin de la rue, un fabricant de vêtements pour femmes pourrait en profiter pour annoncer sa nouvelle collection.
Utiliser l’humour pour connecter les lecteurs. Utiliser des messages variés pour s’assurer que les destinataires ne se lassent pas avec du contenu répétitif.
Segmenter les listes d’envois offre une solution rapport qualité prix très intéressante pour relater de l’information aux membres.
Enfin, il faut envoyer des messages avec un emploi du temps prévisible et régulier. Idéalement, cela veut dire un emploi du temps personnalisé par les clients, mais au moins un envoi par mois est une règle acceptable pour beaucoup d’industries. Des campagnes d’emails envoyées trop fréquemment peuvent accabler les clients occupés et faire perdre du temps, de l’argent et des ressources à la compagnie. Cela peut aussi accentuer les plaintes contre les spams et des requêtes de désengagement.
D’un autre côté, des campagnes peu fréquentes ont tendance à troubler les lecteurs, certains oublient la compagnie et pensent qu’elle ne fait pas assez attention pour rester en contact avec eux plus souvent. Ce sentiment, booste les rapports de spam, et les compagnies font face à des emails qui ne se rendent jamais dues a des comptes emails obsolètes.
Lancer, tester et répéter pour rassembler une réponse forte et des résultats concrets. Les compagnies qui sont capables de déterminer la fréquence idéale, le contenu et des messages pertinents peuvent optimiser le taux d’ouverture et promouvoir leur image de marque et par conséquence leur retour sur investissement.
Traduit par Camille
Dubuc Marketing Inc. http://www.dubuc-marketing.com