Vieil article sur la « guerre des talents », doctrine de McKinsey, avec Enron pour champion. Elle voulait que l’homme soit tout, l’organisation rien.
Curieux, mais Enron fut décidément le pionnier de toutes les modes à l’origine de la crise, qu’il s’agisse des innovations financières (notamment des emprunts que l’on fait passer pour des revenus, ou des véhicules hors bilan), ou de traiter les employés comme des stars. Dommage que sa chute ait été jugée trop ignominieuse pour mériter d’être étudiée comme un mal national.
Amusant aussi comme les idées reçues peuvent évoluer rapidement. Au début de ma carrière on disait que « nul n’était irremplaçable »…