Douglas Coupland est un auteur qui m’a toujours intrigué et fasciné et ce bien avant d’avoir lu la moindre ligne écrite de ses mains. Generation X, Toutes les familles sont psychotiques, Eleanor Rigby, Girlfriend in a Coma ou le récent Jpod, autant de titres qui donnent envie de se plonger dans l’univers de cet écrivain canadien.
All the lonely people
Where do they all come from?
All the lonely people
Where do they all belong?
Elisabeth Dunn est à l’image de l’héroïne de la chanson des Beatles : seule. Solitaire serait plus juste. De son propre aveu, c’est une personne qui ne présente pas beaucoup d’intérêt pour autrui, elle ne fréquente d’ailleurs personne et n’a que peu de contacts avec le monde extérieur…jusqu’au jour où un coup de fil lui demande de se rendre à l’hôpital où un jeune garçon a été admis avec son nom et son numéro de téléphone écrit sur un bracelet attaché à son poignet. Sans rien dévoiler de la suite du livre vous vous doutez bien que la vie de cette jeune femme seule va basculer et les révélations et péripéties s’enchaîner à vitesse grand V à coups de comète et de météorite… Moins drôle que Toutes les familles sont psychotiques, Eleanor Rigby joue plus sur le registre de la sensibilité même si le style de Coupland prête bien souvent à sourire, notamment dans le traitement des relations familiales, forcément compliquées connaissant le bonhomme. Un roman à l’image de son héroïne : attachant(e).