La main à la pâte

Le mercredi, c’est pas toujours raviolis.
C’est que la conserve n’est pas à portée de Monop, que l’ami Picard n’est pas encore installé et que de traiteur italien il n’y a point. Donc soit tu vas au restau (chez Oggi à Tianhe ou à la Dolce Vita à Shamian par exemple), soit tu suces ton pouce. Ou alors, tu fais comme pour tes pâtes à tarte, tes yaourts, ton pain et tes glaces, tu les fabriques !
Grâce aux machines et aux tours de main de Marie-Jolie et Jen, qui ne trouvaient même pas un paquet de pâtes italiennes lors de leurs expates précédentes (amie parisienne, tu ne regarderas plus ton paquet de Barilla du même oeil…).
Finie la rupture de stock cantonais de pâte à lasagne ou même de tagliatelle : il suffit d’un peu de farine, d’un oeuf, d’huile (de coude) et d’un peu de temps pour déguster des pâtes de la muerte où je veux quand je veux !

Pour 2 personnes : 100g de farine, 10ml d’huile d’olive, 1 oeuf, 60ml d’eau, un peu de sel.

Mettre la farine dans un saladier profond et mélanger avec le sel ; faire une fontaine et ajouter l’oeuf. Le battre et ajouter l’eau petit à petit, intégrer la farine progressivement. Pétrir la pâte en farinant beaucoup, elle ne doit pas coller.
Laisser reposer 15 mn au frigo.
Etaler ensuite la pâte, façonner des bandes et les passer dans la machine 7 à 8 fois à ouverture maximale en repliant la pâte à chaque fois, puis resserrer l’ouverture pour obtenir une pâte de plus en plus fine (principe du laminoir).
A la fin c’est prêt : découper en rectangle pour des lasagnes ou passer dans la grille à découper tagliatelles et spaguettis. Pour confectionner des raviolis, déposer de petits tas de farce à la poche à douille, humecter avec un pistolet à eau (ce qu’on se marre !), déposer un autre rectangle de pâte par dessus et découper les raviolis à l’emporte pièce.

Si un jour on m’avait dit que je ferais mes pâtes moi même…

Machine à pâte manuelle disponible à Métro, environ 150 rmb,  et au marché de la vaisselle de panyu.