La musique du soleil tisse une tapisserie
d’oiseaux
Parcours des forêts
Plaisirs
Dans nos bagages des signes
Les murs végétaux se sont ouverts
Etincelles des étangs
Hautes lices des rivières
Un enfant lance une pierre
De l’aube tombent des couteaux de cristal
sur les nuques lourdes
Le feu de la nuit crépite encore
Ailleurs les hommes tendent des bras ligneux
à travers les déserts
Des femmes aveugles accouchent au bord des chemins
Nous
nous finirons par entrer dans les couloirs de cendres où
Le livre nous attend
pour PARLER.
(Georges Jean)