Un auteur dérape, misogynie et insultes, le destin d'une blogueuse ?

Par Actualitté
Ah, les auteurs... Et surtout les éditeurs... Quand les éditions Alphée mettent en place, avec d'autres maisons (dont les éditions Baudelaire, chapeau, parmi d'autres maisons tout de même plus sérieuses, logiquement) un partenariat avec Livraddict, la logique est simple : envoyer un livre mystérieux à un blogueur qui s'est inscrit et qu'en échange de cette gratuité, il rédige une chronique.
Alors là, je saluerai volontiers Scriptural, qui s'enflamme à raison, dans un billet bien senti : « Non la blogosphère n'est pas une agence de pub. »
Ou encore l'autre post publié sur Les écrits d'Antigone, où on lui reproche un billet défavorable à un livre. « Hier, un éditeur s'est permis de téléphoner, chez moi, à mon domicile, afin que j'enlève ce commentaire (Je précise que je n'avais jusque-là eu avec eux pas plus de contact que vous et moi). »
Mais le fin du fin, on l'a probablement atteint avec la vague d'insultes qu'un vilain auteur (probablement même pas au courant du fameux partenariat entre Alphée et la blogueuse) a répandues sur Cynthia etses contes défaits, suite à une chronique qui n'encensait pas Papoua, le dernier livre de Jean-Claude Derey.
Inutile d'y voir des propos misogynes en priorité. Il y en a, c'est consternant, mais ce n'est pas tout. Loin de là. La flopée d'insultes dont JC gratifie Cynthia, qui se repentait déjà d'avoir lu le bouquin du monsieur, dépasse largement le cadre de la mauvaise et désagréable chronique. Extrait :
C'est bien ce que je pensais, vous êtes une créature qui n'est pas encore sortie de son cocon et qui croit entendre pousser ses ailes. Vous devez vous piquer d'écrire. Mais vos vagissements de critique " hautement litteraire " accouchent d'une souris.
Je pensais les belges plus éveillés. Vous êtes consternante de suffisance et de bétise. vérité vraie, Inutile de répondre, je vous laisse barboter dans vos rêves aussi sucrés que la barbe à papa.
Chapeau bas, M. Derey, vous êtes désormais entré dans la fange du web, et pis encore, la partie du monde qui n'apprécie pas les critiques, alors même que celle de Cynthia n'était pas bien méchante.
Je rajouterai cependant, pour abonder dans le sens de la violence misogyne, facilitée ô combien par les écrans interposés, l'ultime réaction de M. Derey :
De l'avis unanime de mes amis journalistes qui ont parcouru vos " critiques ": une débile frustrée, qui ferait mieux de s'orienter vers le repassage . " Désolant, non ? Moi, j'ai été moins virulent : vous n'existez pas comme être humain et comme critique ? Vous avez devant vous de beaux jours de famine. Lisez donc la collection Harlequin, au dessus de vos moyens intellectuels mais qui devrait vous satisfaire.
Après tout, insulter calme la douleur, non ? Et des amis journalistes qui ont probablement fait un papier élogieux du livre de JC, non ?