Alice aux Pays des merveilles…

Par La Fille Aux Chaussures

Une grosse déception… Voilà pourtant des mois que je l’attendais. Fan de l’oeuvre de Lewis Caroll et de Tim Burton en général, je ne pouvais m’attendre qu’à passer un merveilleux moment. Ce fut surtout un merveilleux moment… d’ennui!

Le film est sombre ; pas une nouveauté chez Burton, me direz-vous mais là, au vu de l’histoire et des affiches multicolores, j’espérais une explosion de couleurs. Ces dernières ont du disparaître accompagnées de la loufoquerie légendaire du cinéaste américain.

Je n’ai pas vu l’intérêt non plus d’inventer une suite à Alice, d’autant plus qu’elle n’apporte rien à l’histoire originelle déjà bien assez riche en retournements. Pourquoi inventer une reine rivale (Anne Hathaway, complètement transparente) et nous sortir un dragon à tuer? D’une jolie histoire pleine de fantaisie, on se retrouve transporter dans un jeu vidéo bas de gamme.

Quant à la 3D, c’est la dernière fois que je me fais avoir. Entre les traces de doigts laissées par les spectateurs suivants qui vous obligent à regarder le film au travers d’une grosse tache et les peu d’images en relief, j’ai été plus gênée qu’autre chose.

Même Johnny Depp n’arrive pas à sauver le film, c’est pour dire…

Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.