L’avez-vous senti ?
ce sentiment qui commence jeune et vieillit
enfant, tu attends ton avenir
adolescent tu regrettes tes souvenirs
adulte tu espères un bel amour
marié tu cherches déjà les secours
et voilà que tes enfants viennent au monde
les hurlements les sanglots rythment chaque seconde
et comme un fou à lier tu cours dans tous les sens
bientôt ce vacarme trouvera sa cadence
A présent tu veux changer de vie ?
trouver un passé ou se permettre une folie ?
où tu veux peut être remonter le temps ?
réincarner à nouveau ta vie d’enfant ?
Alors abandonner ? continuer ? prononce ta sentence
Mais Le choix est un luxe que ignore ton arrogance
Ce sentiment !! vous l’avez certainement senti
mais il a tout simplement vieilli !
A vouloir encore plus , à se donner à tes envies
Tu te crois dans un quotidien et tu oublies
Que tu vis ce que jadis furent tes rêves
Que ta liberté ne tient pas aux courtes trêves
Alors pense à ceux qui défendent tes terres
celles que certains l’ont mises aux enchères
pense à ceux qui craignent les bourreaux de la nuit
Pense à ceux qui vivent une terreur infinie
pense à ceux qui crèvent sous les bombes
Pense A ceux qui vivent pour éviter les tombes
Car eux il ne l’ont jamais senti
Ce sentiment qui commence jeune et grandit
Les désirs d’une race impie
Imposent des crimes au peuple maudit
Un peuple qui chante un air joyeux
Entre sanglots et cries d’adieux
Enfants ! ils cherchent les cadavres de leurs parents
Adolescents, ils s’affichent aux clans des mourants
Mariés, ils vivent un bonheur furtif
qui disparait derrière des craintes ! des cris plaintifs
d’une mère qui pleure son bébé
elle l’a trouvé !! sous les ruines enfoncé
d’un homme qui regarde les restes de sa demeure
d’un œil chargé d’amour et d’ardeur
envers ceux qui habiteront à jamais son cœur
il a promis la mort aux infâmes tueurs
dans ce terrible silence part son cri
clamant l’arrêt de cet folie
L’avez-vous senti ?
ce sentiment qui hante jour et nuit