Simple, « un éventail de sanctions plus large », préconise Luc Chatel, estimant que le dispositif actuel n'arme pas assez bien la France dans la lutte contre les responsables de violence en milieu scolaire. Les sanctions ne sont en effet « graduées ni suffisamment compréhensibles pour les élèves ».
Pour résoudre ce problème, explique-t-il dans Le Parisien de ce jour, il faut « doter d'un système plus transparent, avec un éventail de sanctions plus large, qui réponde tant au manque de respect à un professeur qu'à un cas de racket violent ».
Et pourquoi ne pas parquer les « élèves difficiles » dans ce cas, afin de les éloigner quelque peu des établissements ? Parce qu'il est bien évident que les faire changer de lieux plusieurs fois dans l'année n'est pas une réponse viable. Alors que les cloîtrer quelque part, si. Pour ce faire, il faudra se montrer « plus réactif » et débloquer « des moyens financiers », notamment investis dans les classes-relais. On en compte aujourd'hui près de 400 en France.
Enfin, revenant sur les suppressions de postes, également évoquées par Jean-François Copé ce matin sur France Inter, le ministre tient à rassurer la population. Ce n'est pas parce que l'on fera disparaître 16.000 postes que les élèves seront moins encadrés. Et ce, même si les établissements réclament plus de surveillants, en particulier ceux touchés par la violence.
Non, non. Rassurez-vous. D'ailleurs, « la sécurité d'une école n'est pas l'affaire des seuls surveillants », atteste le ministre. Selon lui, elle relève de « la responsabilité de tous les adultes, notamment les enseignants ».
Donc l'an prochain, à l'IUFM, option obligatoire Krav Maga.