Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu qui nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Si ce texte n'est pas l'un des plus poignants de ceux que Baudelaire a pu écrire, je veux bien que vous nous fassiez parvenir par email - accompagné d'une enveloppe timbrée pour la réponse - vos suggestions.
D'abord, parce que ces deux quatrains qui finissent le poème Le voyage sont très simples à comprendre, et que pour une fois, on ne se perd pas dans les méandres des images baudelairiennes. Ensuite, parce qu'il se conclut ce de 'nouveau', en italique qui m'a toujours fait fantasmer.
Ce qui n'est pas du tout le cas de la commissaire d'aujourd'hui, laquelle a bien d'autres chats à fouetter que ceux qui rédigent des poèmes... Et pour en savoir plus, découvrez dès maintenant notre chronique
- La commissaire n'aime pas les vers, de Georges Flipo