Les footballeuses iraniennes iront-elles en compétition à Singapour au mois d'août prochain ? Sélectionnées pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse, leur participation se retrouve aujourd'hui au cœur d'une véritable polémique entre Téhéran et la FIFA (Fédération Internationale de Football). Non pas à cause de leur compétence - largement applaudies lors de précédents matchs -, mais pour leur tenue voilée...
Selon de nouvelles règles en vigueur depuis 2007 au sein de la FIFA, « les tenues des joueurs ne doivent porter aucun signe politique, religieux ou personnel ». Autrement dit, pour pouvoir jouer, les Iraniennes doivent retirer leur hijab. Impossible, répondent les officiels iraniens.
Dans une lettre adressée à cinq organisations internationales, Bahram Afsharzadeh, le secrétaire général du comité olympique national iranien en appelle à une révision de cette nouvelle législation jugée discriminatoire, faute de quoi les Iraniennes devront renoncer à leur participation. « Le hijab est lié à la culture islamique et sans voile, les femmes musulmanes ne peuvent participer aux activités sociales », précise-t-il, dans des propos rapportés par l'agence iranienne FARS.