Pour lancer cette mise en demeure, la compagnie s'est basée sur un simple résumé de l'oeuvre, le titre n'étant pas encore édité. La manoeuvre de Barrick Gold a atteint son but et l'éditeur a annulé sa publication.
L'Uneq considère que le silence du Premier ministre et du ministre de la Justice « est étrangement éloquent ». Le livre dont la publication a été annulée devait démontrer que le Canada est un « paradis judiciaire » pour les compagnies minières. Ce qui pourrait expliquer le fait que le Canada héberge le trois quarts des compagnies de ce genre.
L'Uneq s'interroge sur les alternatives restantes aux écrivains pour faire entendre leur voix : « Afin de faire entendre leur voix dissidente, les écrivains devront-ils, dorénavant, utiliser des techniques de guérilla que seul Internet peut leur offrir à moindre coût ?
Ce qui implique l'abandon de l'approche classique du débat démocratique sous la forme d'imprimés trop faciles à retracer, à contrôler et à interdire, débat qui ne peut plus avoir lieu dans une société où les médias et l'information sont presque tous contrôlés par une oligarchie, pour ne pas dire une ploutocratie ».