L'idéologie anti-CO2 a eu beau être mise à mal ces derniers temps, par la révélation de multiples fraudes du GIEC et d'erreurs scientifiques que l'on peine à qualifier, elle reste encore politiquement dominante au niveau des décideurs. Non seulement les climato-sceptiques n'ont pas gagné la bataille du CO2, mais le camp réchauffiste vient de lui infliger un revers sévère avec l'enterrement de première classe du ClimateGate par le parlement britannique, qui recommande de permettre à Phil Jones (photo) de retrouver ses fonctions de directeur du CRU.
Dans le même temps, de nouvelles révélations se font jour sur les intérêts bien compris de certaines ONG écologistes qui, derrière les bons sentiments, sont prêtes à toutes les bassesses pour participer à l'orgie des marchés d'échanges de permis d'émission du carbone, dont elles pourraient retirer jusqu'à 60 milliards de dollars de profits. Trop d'intérêts sont en jeu pour qu'un vulgaire "climate gate" puisse arrêter la pompe à fric réchauffiste.
La question centrale du réchauffement climatique n'est pas la science. C'est l'argent.
"Climategate Whitewash"
Un parlement britannique acquis à la cause réchauffiste ?
Un seul des membres du comité, Graham Stringer, ancien maire de Manchester, a voté contre le rapport final. Ce n'est pas étonnant: Stringer est le seul membre du comité de formation scientifique - un chimiste. Son opposition au rapport mérite d'être notée, car Stringer est travailliste, comme Gordon Brown. Et il faut savoir qu'en Grande Bretagne, le système politique, de type parlementaire, oblige les parlementaires à respecter une discipline de parti stricte. Autrement dit, il faut voter comme le chef.
Digression: En France aussi, mais la coercition du député de base est un peu plus subtile. Autre sujet...
Il faut dire qu'une très importante loi est en cours de discussion à la chambre, le Climate Change Bill, que les travaillistes veulent absolument faire passer malgré une opinion en train de se retourner. Il y a un an, le premier Climate Change Bill était voté par 463 voix contre 3. La partie pourrait ne pas être si facile cette fois ci, même si, hélas, David Cameron ne semble pas se distinguer de Gordon Brown sur la question des politiques dites "vertes".
Ce Climate Act est à la Grande Bretagne ce que le Grenelle de l'environnement est à la France: une loi qui va considérablement augmenter le coût de la réglementation sur les consommations d'energie pour les ménages britanniques au profit de quelques groupes d'intérêt qui ont bien compris où était l'argent à prendre. Imaginer que les parlementaires allaient produire sur le climategate un travail de qualité permettant de couper les ailes d'une telle loi était peut être naïf de ma part...
Westminster lave plus blanc
Bref, dès le début, certains observateurs doutaient de la volonté réelle de l'assemblée de faire un travail d'investigation approfondi. Le rapport leur donne raison. (Une version "préview" du rapport, 63 pages, format PDF, est téléchargeable chez A. Watts)
Selon le "Global Warming Policy Foundation" de Nigel Lawson, le rapport est d'une consternante superficialité: "Untel a dit ceci, Phil Jones a répondu ainsi, et nous croyons phil Jones".
Une lecture même rapide permet de confirmer cette impression. Le rapport refuse de gratter sous le vernis des déclarations individuelles. D'un point de vue moins pessimiste, le rapport reconnait tout de même que les "pratiques normales" actuelles sont incompatibles avec les progrès d'une bonne science, et qu'à l'avenir, les données brutes, les programmes et méthodologies devront être totalement transparents et disponibles sur demande. Reste à savoir si après avoir blanchi ceux qui ont agi en contradiction avec ces principes, ceux ci se sentiront obligés de respecter les nouvelles "recommandations" de la chambre...
Même des organes de presse traditionnellement neutres comme "The Register" s'étonnent de l'oubli volontaire de certains e-mails très "chauds" par la commission, comme ceux ou Jones admet la destruction de mels ou ceux ou il cautionne une pression directe sur un directeur de publication pas suffisamment réchauffiste à ses yeux.
Trois mots malheureux
Ceci dit, sous la pression, Nigel Lawson lui même s'est laisser piéger par le comité en laissant échapper que sous certaines circonstances, la fameuse phrase de Jones "j'ai utilisé l'astuce de Mike (NdVB. Michael Mann) pour cacher le déclin" aurait pu signifier autre chose qu'une tricherie mais un langage un peu rapide pour parler d'une méthode de correction légitime de données fausses... Et les membres du comité se sont jetés sur les trois mots de Nigel lawson, "I accept that", pour absoudre Jones de toute volonté de manipulation, sans se demander si lawson, économiste mais pas physicien ou mathématicien, pouvait être considéré comme la référence ultime pour en juger, et si "I accept that" signifiait bien qu'il l'admettait ou qu'il "comprenait la tactique". Ce faux pas de Lawson a rendu furieux Steve Mc Intyre, auteur de la meilleure réfutation de la courbe en crosse de hockey à ce jour, qui s'estime trahi, mais James Delingpole estime que sous la pression d'une assemblée hostile (sauf pour Stringer), de tels faux pas étaient possibles, et sans doute espérés par les pro-politiques climatiques.
La pusillanimité des parlementaires n'en laisse pas moins sans voix: le fait que Jones ait pratiqué la rétention des données qui étaient réutilisées dans des documents et rapports officiels pouvant influencer la politique qu'ils votent ne les émeut pas, alors que des sommes considérables d'argent du contribuable sont en jeu, ils acceptent qu'il ait pu s'agir d'une "pratique habituelle" (standard practice) qu'il faudra juste faire évoluer.
Confier la banque du sang à Dracula ?
Dans le même temps, une enquête interne a été lancée par l'université d'East Anglia, à laquelle appartient le CRU, pour juger de la validité des pratiques du sieur Phil Jones. Inutile d'en attendre quoi que ce soit. Son responsable, lord Oxburgh, a omis de déclarer quelques menus conflits d'intérêts, que la presse s'est empressée de révéler. Oxburgh est dirigeant du très obscur "GLOBE" (Global Legislators Organisation for a Balanced Environment), une "association de législateurs" mais opérant sous statut d'entreprise privée, donc non soumise au Freedom Of Information Act, mais acceptant des fonds gouvernementaux. Pas très clair !
Ceci dit, même sans avoir déclaré sa présidence de GLOBE, son CV officiel ne laisse guère de doute sur son parti pris:
In the House of Lords Register of Lords' Interests, Oxburgh lists under remunerated directorships his chairmanship of Falck Renewables, and chairmanship of Blue NG, a renewable power company. (Oxburgh holds no shares in Falck Renewables, and serves as a non-exec chairman.) He also declares that he is an advisor to Climate Change Capital, to the Low Carbon Initiative, Evo-Electric, Fujitsu, and an environmental advisor to Deutsche Bank.
Le Telegraph ajoute:
He admitted that he advises Climate Change Capital, which manages funds worth $1.5 billion, hoping to cash in on the "opportunities created by the transition to a low-carbon economy", in a world market potentially worth – its website boasts – $45 trilllion, (...)
45 000 milliards de marché potentiel ? Le lobby pétrolier peut aller se rhabiller.
Ce qui fait dire à certains que lui confier cette enquête est comme confier la présidence de la banque du sang à Dracula. Les anglo-saxons ont le sens de la métaphore... Toujours est-il que le seul fait que l'université ait appointé une telle personnalité en dit long sur sa volonté réelle de faire la lumière sur les pratiques du clan Jones. Comme en France, il n'est pas de scandale qu'une bonne commission bien composée ne puisse étouffer.
Bref, nous autres sceptiques, qui voulons empêcher que le prétexte climatique puisse être invoqué pour promouvoir des politiques ruineuses et liberticides, si nous pensions avoir remporté une grande victoire après la révélation du climategte, il faut nous rendre à l'évidence: le whitewashing de Phil Jones par le parlement britannique nous colle une énorme claque sur la figure.
Car après cela, les gouvernements qui soutiennent les thèses et les politiques réchauffistes pourront affirmer que "le climategate ? sans importance !", puisque le parlement en a blanchi les protagonistes. Et par extension, l'himalayagate, le dutch gate, l'amazon gate... Mais celui là, j'y reviendrai.
Pourquoi tant d'obstination pour une cause politiquement perdue ?
Ce qui ne laisse de me surprendre est la quasi unanimité des parlementaires de tous bord, des deux côtés du Channel, pour embrasser la cause réchauffiste sans le moindre esprit critique, alors même que les opinions publiques, réveillées par le climategate et les révélations multiples sur les "erreurs" contenues dans les rapports du GIEC, se retournent sur cette question ?
Car à n'en point douter, plus personne ne peut sérieusement évoquer le "consensus scientifique".
Devant un Roger Harrabin pourtant bien peu pugnace, même Phil Jones a reconnu devant les micros de la BBC que non seulement la science n'était pas établie ("science is not settled"), mais encore:
- Que
les réchauffements observés dans les périodes 1860-1880, 1910-1940,
1975-1998 et 1975-2009 ne sont pas - statistiquement - différents.
- Que le réchauffement mesuré depuis 1995 n'est pas statistiquement significatif
- Que l'Optimum Médiéval a, peut-être, finalement, existé ... enfin ... qu'il y a au moins débat.
- Que la question de l'éventuelle source naturelle du réchauffement observé dans la période 1975-1998 est extérieure à son domaine d'expertise.
Par conséquent, la blague du "consensus" a vécu du point de vue même de l'un de ses grands promoteurs. Et dans une démocratie normalement constituée, lorsque les politiciens sentent un retournement de l'opinion, ils tournent rapidement leur veste pour ne pas perdre leur siège !
Or, ce retournement tarde à se matérialiser. Certes, chez nous, un rapport sénatorial rédigé sous la direction de Patrick Ollier, Monsieur Alliot-Marie dans le civil, donne quelques timides coups de griffe à l'énergie éolienne et dénonce des effets d'aubaines liés à son financement, mais sans remettre en cause le déploiement de grands parcs éoliens. Valérie Pécresse, qui a reçu une pétition inique de 400 chercheurs réchauffistes pour que le gouvernement fasse taire MM. Allègre et Courtillot, a plutôt joué l'ouverture en réaction, et annonce un débat à l'académie des sciences sur le réchauffement, pour le mois d'octobre.
Mieux que rien, mais pas vraiment un retournement de tendance politique. Et rien ne dit que ce débat ne tournera pas à la mascarade. Gageons que d'ores et déjà des stratégies se mettent en place pour savonner la planche des Courtillot, Allègre, Le Mouel, etc...
Alors, pourquoi ? Triomphe de l'idéologie verte au sein de quelques cercles de décideurs ? Peut être, mais très franchement, que des animaux politiques qui n'ont jamais cru en rien d'autre qu'eux mêmes que Sarkozy ou Borloo, ou Brown, soient devenus des zélotes verts par conviction me parait aussi vraisemblable que la fonte totale de la banquise en 2015 (ou même en 2350).
En revanche, que par calcul politique, ils aient voulu verdir leur image à tout prix et se retrouvent prisonniers de cette stratégie, voilà qui parait plus réaliste. Mais, l'opinion se retournant, il ne leur serait pas difficile - pas à des politiciens madrés comme eux - d'orchestrer un retournement de veste sceptique, "ni vu ni connu je t'embrouille".
Alors qu'est-ce qui pousse un Sarkozy ou un Borloo, un Brown ou un Miliband, à s'entêter sur la voie réchauffiste ? Je laisse à d'autres le soin de répondre à cette question.
Suivez l'argent !
Il est évident qu'un rapport parlementaire plus incisif sur le Climate Gate, conduisant à déclencher de véritables enquêtes sur la validité de la science climatiques et l'honnêteté de ses chercheurs vedette, aurait eu pour conséquence de forcer, un peu partout dans le monde, les gouvernements à reconsidérer leurs politiques climatiques. Du coup, des intérêts incroyablement puissants auraient risqué de perdre très gros. Mais pour l'instant, les représentants de ces intérêts peuvent respirer. Naturellement, chacun est libre de n'y voir qu'un coup de chance.
Qui sont ces gens qui espèrent gagner des milliards grâce à des décisions politiques favorables ?
Je vous ai déjà parlé de l'INCR, ce réseau d'investisseurs climatiques pesant plus de 2000 milliards de dollars d'actifs, qui ne fait pas mystère, sur son site, de l'intense lobbying auquel il se livre auprès du congrès américain, sans oublier le fonds "carbone" d'Al Gore, ou ses participations dans la moribonde bourse du carbone de Chicago, le CCX, qu'une loi Cap and Trade permettrait de relancer.
J'aurais pu évoquer l'UNEPFI, un "partenariat global de l'ONU et du secteur financier pour le développement durable", qui regroupe le gratin de la haute finance mondiale, et qui, le 14 janvier 2010, a issu un long communiqué (PDF - très instructif !) engageant les gouvernements à adopter de toute urgence des politiques favorables à la "décarbonation de l'économie", politiques fondées sur des subventions massives à l'investissement vert et à la mise en place de quotas très stricts d'émissions de CO2, permettant aux cours de la tonne de carbone de reprendre des couleurs, et aux intervenants sur ce marché de gagner des milliards. Selon l'UNEPFI, les signataires de l'appel (ou l'on retrouve aussi l'INCR...) représentent 13 000 milliards d'actifs ! Qui le sait ? Mais "on" vous dira que les sceptiques sont le jouet du lobby pétrolier... "It's the big oil, stupid !".
Evidemment, on peut se demander si le lobbying de telles puissances financières est uniquement basé sur la communication...
Mais, direz vous, que la collusion entre politiques et puissances financières puisse engendrer des effets pervers, cela n'a rien de nouveau ! Mais pourquoi des organisations écologistes, souvent anti-capitalistes ou se présentant comme telles, feraient elles le lit d'intérêts financiers aussi importants en organisant un battage médiatique sans relâche autour du catastrophisme carbo-climatique ? Après tout, qu'ont elles à y gagner ?
Des ONG à but très lucratif !
Si vous avez suivi un peu l'actualité climatique ces quatre derniers mois, vous avez remarqué que nombre d'affirmations du rapport numéro 2 du GIEC (celui qui parle des effets supposés du réchauffement), et surtout les plus alarmistes, provenaient non pas de littérature scientifique certifiée, mais d'études bidon signées par le WWF. Parmi ces études, l'une d'elles affirmait que le réchauffement climatique aurait des effets désastreux sur 40% de la forêt amazonienne, sans citer la moindre source.
Si le GIEC a reconnu des erreurs sur les glaciers de l'himalaya ou la fonte des glaces, il reste sur ses positions quant aux forêts amazonniennes. Est-ce désintéressé ?
REDD is (not) dead
Christopher Booker, du daily telegraph, nous apprend qu'à travers un mécanisme mis en place par l'ONU, au sein d'un programme intitulé REDD (Reducing Emissions from Deforestation in Developing countries), le WWF espère engranger ni plus ni moins de 60 milliards de dollars de crédits carbone sur les marchés d'échanges du CO2, à condition que les gouvernements mettent en place des quotas d'émission stricts. 60 milliards !L'histoire vaut la peine d'être résumée. Le WWF a levé des centaines de millions pour mettre en place des zones de protection de la forêt humide des ravages supposés de la déforestation, dans le cadre d'un autre programme de l''ONU appelé ARPA, Amazon Region Protected Areas Project. L'idée de départ a consisté à placer, avec l'accord du gouvernement brésilien (du temps de Cardoso), des pans entiers de la forêt amazonienne sous la tutelle de quelques ONG, sous la bannière du WWF, afin qu'elles y établissent des zones de protection.
Puis, dans un second temps, le WWF prétend, de par sa "protection" des zones opérées sur les périmètres de l'ARPA, recevoir des crédits carbone pour chaque hectare de forêt "sauvée", et ainsi il espère pouvoir les revendre sur le CCX ou sur Blue Next aux entreprises qui préféreront acheter des crédits si cela leur revient moins cher que de mettre en place des filières limitant les émissions carbonées. Sa communication catastrophiste sur le devenir de la forêt amazonienne lui a donc permis de mettre en place un dispositif au potentiel incroyablement rémunérateur !
Vous me direz que si l'initiative du WWF permettait réellement de sauver l'Amazonie de la déforestation, il pourrait ne pas paraitre choquant qu'elle en tire profit. Sauf que...
Quand des ONG vertes ethno-centriques critiquent les ONG vertes Gaïa-centriques
Richard North, sur l'excellent site euobserver, est parti de l'article de Booker dans le telegraph et a mené des investsigations complémentaires, qu'il recense dans un article fleuve intitulé "Amazon Gate II - seeing REDD", que je vous invite à lire si vous avez le temps, et qui fournit un nombre important de liens et de références sur les exactions commises par les ONG environnementales impliquées dans le programme REDD.
Derrière les beaux discours sur la conservation de la nature, de la biodiversité amazonienne, la réalité est très, très laide.
De l'article de North, il ressort que d'une part, les périmètres du programme ARPA sont souvent parmi les moins menacés de déforestation, parce que ce sont les plus inaccessibles. Le WWF n'a donc aucun mérite à les protéger, et lui accorder le bénéfice de crédits carbone sur la base du programme ARPA relève de la pure escroquerie intellectuelle.
Mais, beaucoup plus grave, la prise de possession des lieux par les ONG locales partenaires du WWF s'est faite au mépris absolu des populations ancestrales qui vivaient encore sur ces territoires il y a quelques années encore. Des organisations écologistes qui placent l'homme au centre de leurs préoccupations critiquent vertement le WWF et ses alliés. Parmi elles, "Forest people's rights" a participé à la mise en place d'un observatoire des effets du programme REDD, qui publie un site intitulé "REDD monitor", dont les conclusions ont été reprises par nombre d'articles de presse tels que scientific american.
source: redd-monitor
Par exemple, cet article de REDD-monitor montre que des ONG alliées au WWF ou leurs partenaires brésiliens font pression sur les populations indigènes pour qu'elles quittent leur habitat naturel, les forçant à s'agglutiner autour de villes champignon à la périphérie des zones concernées, ou ces populations peu adaptées à la vie urbaine font face à de graves problèmes de survie, d'alcoolisme, de prostitution, etc... Extrait de l'article de REDD-monitor:
Injustice on the carbon frontier in Guaraqueçaba, Brazil
Between 2000 and 2002, The Nature Conservancy (NdVB: une très grosse ONG partenaire du WWF) set up a deal with three of the world’s biggest greenhouse gas polluters: General Motors, Chevron and American Electric Power. (TNC seems to be particularly chummy with AEP, the biggest coal burner in the USA. AEP is also involved in TNC’s Noel Kempff project.) The companies handed over a total of US$18 million to TNC, to invest in forests and to offset their emissions. Schapiro (NdVB: un journaliste d'investigation qui a démonté le scandale) explains that three reserves were created covering a total area of 20,235 hectares: “Serra do Itaqui, financed with $5 million from AEP; Morro da Mina, paid for with $3 million from Chevron; and Cachoeira, underwritten by $10 million from GM.” TNC recruited Society for Wildlife Research and Environmental Education (SPVS), a Brazilian environmental organisation to buy the land and to manage the project. The companies “don’t actually own the trees, or even the carbon in the trees,” Schapiro explains. “What they own, is the right to trade the carbon.”
(...)
There are many people living in and around the reserves in Guaraqueçaba. TNC’s position on these people is clear. “The carbon idea is not really tangible to people in the community,” Miguel Calmon, the Nature Conservancy’s director of forests and climate in Latin America told Schapiro. “You can’t go into these private reserves. That land is not their land anyway. If you used to go [into the forest] from your house across the road, now you can’t. That land is already owned.”
Schapiro goes into the forest with a farmer who lives in a valley near GM’s Cachoeira reserve. The farmer cuts a heart of palm to provide food for his family. “We’re workers who live from the forest,” he says. “We’ve always taken care of the earth, of the richness of our biodiversity. Human beings are part of the ecosystem. All this richness that you see was preserved because people have been here.”
While there is a thriving black market in illegally harvested heart of palm in Brazil, the villagers that Schapiro spoke to collected the food to eat, not to sell. Yet they are still targeted by the park rangers.
The villager told Schapiro that
“One day a group went out, looking for vines in an area belonging to our community. In our territory. So we were chopping down vines and some SPVS employees passed by. In their area they have some police that are called park rangers and they shot over us – they didn’t get anybody. SPVS doesn’t want us here. They don’t want human beings in the forest. The land isn’t even theirs, it’s ours.”
Schapiro took a motorised canoe to Quaro Quaro village, which villagers had almost abandoned because of pressure from SPVS to stop using the forest and to stop planting crops. On the way he met two fishermen who were finding life increasingly difficult since their village, forest and river became part of a carbon trading project. Schapiro asked one of the fishermen what he thought about the idea of selling the carbon from the trees. “They should sell it and leave some money for us here, don’t you think?” he replied. “That would be good. Then we wouldn’t have to go out fishing.”
In Quaro Quaro, Schapiro met Antonio Alves, who had been arrested at gun point and thrown in jail for 11 days for cutting down trees to repair his Mother’s house.
Schapiro spoke to Raquel, one of the few people still living in Quaro Quaro. “Everyone is gone. We are the only ones left,” she said with sadness in her voice. “If we sold our land, where would we go?”
Many people have left their homes and moved to Antonina, the nearest town. “Antonina is a small town,” the Mayor of Antonina, Carlos Machado, told Schapiro,
“that has few resources for generating income, few possibilities for people who come from the rural zone without skills and without the defenses to live in the urban environment. They stay in the outskirts of town, in the mangrove swamps, in irregular, inhospitable situations. It creates a lot of social problems for us. . . . Families have been torn apart by prostitution, drugs and alcoholism. Directly or indirectly it was through these conservation projects that the population came here and created a ring of poverty around our city causing a really big social problem here.”
In one of the videos on Frontline World, Schapiro explains why the story of Guaraqueçaba is important:
“This is actually a small story. It’s small story about, let’s face it, kind of a small part of the world. It’s also a huge story because if forests become central to the global warming strategies of the United States and perhaps even to the international community, then we’re going to have stories like this reproduced multiple times all over the world.”
Villagers in Guaraqueçaba are losing their livelihoods and being forced to move away from the forest. And for what? So that GM, Chevron and AEP can continue polluting. The villagers speak quietly to Schapiro, but the injustice screams out from every word they say. Perhaps it will be loud enough for even The Nature Conservancy to hear.
North note que des histoires similaires sont rapportées de Papouasie-Nouvelle Guinée, ou des programmes similaires ont été mis en place par des ONG avec l'ONU. (Cf. articles similaires à la fin de cette note)
Ce n'est pas tout à fait conforme à ce que les ONG bien-pensantes voulaient vous faire croire ? Cela vous donne envie de vomir ? Bienvenue dans le monde merveilleux des ONG éco-militantes.
Qui veut gagner des milliards ?Les dérives tragiques du programme REDD montrent que certaines ONG -Mais il reste aussi des ONG respectables, qui placent l'être humain en priorité !- ont été détournées de leur finalité par des individus peu scrupuleux qui utilisent leurs entrées à l'ONU pour mettre en place des cash-machines énormes au détriment de tout individu qui se trouverait en travers de leurs plans. Les révélations du Telegraph ou de REDD-monitor montrent que WWF, TNC et d'autres, pour un espoir de gains de 60 milliards, se montrent peu regardants sur les aspects éthiques de leur action, pourvu que cela ne se sache pas trop.
REDD n'est qu'une des centaines de politiques perverses décidées au niveau mondial pour enrichir une clique affairiste bien connectée. Mais c'est une des plus "prometteuses", car les marchés du carbone sont par eux mêmes perméables aux fraudes les plus massives.
D'ores et déjà, plusieurs escroqueries orchestrées par des réseaux mafieux, de plusieurs milliards d'euros, ont entaché le fonctionnement du marché européen des émissions de Carbone, Blue Next. Europol, l'organe européen d'Interpol, estime que ces fraudes ont d'ores et déjà couté au moins 5 milliards d'Euros aux contribuables européens, et que 90% (quatre-vingt-dix pour cent) de l'activité de trading sur ces marchés est à caractère frauduleux.
Or, REDD pourrait faire empirer la situation. C'est le quotidien britanique de Gauche "The Guardian", peu suspect d'antipathie vis à vis des thèses écologistes, qui tire la sonette d'alarme. Les plans de protection des forêts tropicales sont porteurs en germe de fraudes d'une ampleur inconnue jusqu'alors:
"Alarm bells are ringing. It is simply too big to monitor. The potential for criminality is vast and has not been taken into account by the people who set it up," said Peter Younger, Interpol environment crimes specialist and author of a new report for the World Bank on illegal forestry.
"Organised crime syndicates are eyeing the nascent forest carbon market. I will report to the bank that Redd schemes are open to wide abuse," he said.
On le voit, les intérêts financiers en jeu derrière la mise en place de politiques de réduction forcées des émissions de CO2 sont considérables et ouvrent la porte à toutes sortes de fraudes, d'escroqueries, et d'exactions...Et le programme REDD est potentiellement une mine d'or, sous réserve que les décisions politiques prises dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique imposent de sévères quotas de réduction des émissions, faisant monter les prix de la tonne, et permettant à WWF, TNC et Consorts, de monayer leurs crédits carbone sur les marchés ad hoc.
Dans ces conditions, quelles raisons peuvent pousser des politiciens européens à s'accrocher aux thèses réchauffistes de façon quasi irrationnelle ? Je laisse à chacun le soin de former ses propres conclusions.
Conclusion
Toujours selon Richard North, la question centrale du réchauffement climatique n'est pas la science. Ce n'est pas l'optimum médiéval ou la controverse sur la relation entre CO2 et températures. Ces questions ne sont que les symptômes d'un mal bien plus profond.
Ce qui est sous-jacent et essentiel, c'est la volonté d'une grosse poignée de décideurs clé du mondre politique et financier de trouver des leviers pour imposer, hors de tout processus démocratique, et de façon transnationale, des "régulations" des marchés qui leur fourniront les moyens de s'enrichir facilement dans des proportions jamais connues jusqu'alors.
Ces gens utiliseront toutes les ficelles possibles non pas pour convaincre la population, car ils savent que c'est perdu, mais pour maintenir un climat d'incertitude qui rendra simplement "présentables" leurs politiques conclues au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Peu importe que les raisonnements de la commission parlementaire britannique qui a organisé le "blanchiment" du CRU soient d'une affligeante médiocrité. L'important est qu'ils permettent aux journaux complices de titrer quelque chose comme : "le Climate Gate fait Pshitt - Le CRU blanchi des accusations de mauvais agissements".
Ainsi, les politiques pourront continuer à servir à l'immense majorité de ceux qui n'ont pas le temps de s'informer le bobard d'une science climatique relativement consensuelle, catastrophiste et de bonne qualité, justifiant des politiques de capatation de richesses au profit de groupes d'intérêts bien compris, déguisées en "sauvetage de la planète" et "principe de précaution".
Désolé d'être rabat-joie, mais la bataille contre les lobbys réchauffistes est très loin d'être gagnée.
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Liens associés :
Amazone Gate II
Tribal Peoples Versus Carbon Cowboys
"Indigenous peoples from the Amazon to the Arctic, from Africa to the Pacific, are amongst those facing the most drastic changes due to the effects of climate change. Some of the very measures being proposed to counter climate change pose threats to their cultures and ways of life"
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Green Imperialism
In Papua New Guinea, conservation groups have been creating the very problems they aim to solve.
Amazon Gate II - Seeing REDD
WWF hopes to find $60 billion growing on trees
The carbon credits scheme would make WWF and its partners much richer, but with no lowering of overall CO2 emissions, writes Christopher Booker .
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ClimateGate whitewash
Rapport du comité scientifique (pré-version, PDF) des communes sur le climategate
Résumé: Circulez, y a rien à voir !
Rapport d'analyse du climate gate par John Costella pour le SPPI
Résumé: une analyse exhaustive et chronologique de tous les mels échangés par la "Bande à Jones". Conclusions naturellement opposées au précédent.
Climate Gate Whitewash (Murray) | MP begin the Climate gate Whitewash (booker) | ClimateGate Whitewash (Singer) |
Les articles d'Ob'Lib' sur le ClimateGate :
- 2009 - Climategate (4), nouvelles révélations, nouvelles fraudes, nausée chez certains scientifiques
- 2009 - Climategate (3), le pitoyable traitement (initial) de l'affaire par les grands médias français
- 2009 - Climategate (2), nouvelles révélations : les manoeuvres des têtes pensantes du GIEC pour vendre une fausse science aux opinions
- 2009 - Climategate (1), Réchauffement climatique: explosion d'une bombe dans le landernau réchauffiste. Vers un Climategate ?
Le dossier "Réchauffement climatique" d'Ob'Lib'
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