Comme une mite sur des oripeaux sans couleurs
Ta fait des trous dans mon cœur
Ta peau douce d’hermine
C’et transformé en hérisson plein d’épines
Fini le temps bénis des je t'aime
Voici le temps critique des blasphèmes
Je voudrais tant que ce printemps
Efface l’hiver de nos tourments
J’ai les mains vides de toi
Reste au bout des mes doigts..
Des lambeaux de lumière
Échoué au parterre de nos banales misère
Fidèles,à ma main la brillante parure
En souvenir de la tendre férule de mère nature
Ton absence désormais deviendra mon asile
Je vivrais désormais de sanglots étouffés d’amant hostile
Je regarde les photos des années qui sont mortes
Où nos cœurs entrelacés étaient soudés à notre porte.
Souvenir de vieux amants fatigué par les étreintes
De nos deux corps gracile alourdis d’éreinte
Mais ta main, est si froide ce soir au bout de ta gourmette
Et tes beaux yeux sont clos, ta bouche muette
Tu regagnes la nuit, dans cette chambre grise
Dans se château de carton où le temps s’éternise
Je pleure sans bruit ; sur tes cheveux d’or
Sur mon livre de contes, ma peine s’endort
Et offre-moi enfin ton cœur d’opale
Il aura comme écrin un chœur de cathédrale