Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME
Cet article a été publié par POPULISCOOP
Après les récentes assises du puissant lobby sioniste, la décantation dans l’opinion américaine a pris l’envergure d’un changement, alors qu’on s’attendait à une reconduction de la pression maintenant l’ancienne situation. Vis-à-vis de colonisation de la Palestine, elle pousse vers la compréhension de l’expatriation de la population et son remplacement par l’apport de juifs venant du monde entier.
Depuis que Barack Obama a accédé à la haute autorité, cette avancée dans la recherche de la paix pour le plus grand et ancien conflit qui secoue et porte atteinte à la sécurité de nombreux pays. De nouvelles perceptions théoriques, idéologiques et politiques naissent de jour-en-jour. Surtout que les estimations accordent que 78% des juifs ont voté Barack Obama lors de son élection du 4 novembre 2008, selon le Daily Telegraph. Comme il est reconnu que plus de 55% sont contre l’annexion de Jérusalem et la construction de logements, surtout dans sa partie Est qui tient à cœur le gouvernement israélien actuel. L'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) est désormais constetée pour représenter les juifs américains.
Un lobby « liberal » pro-paix , J Street, et parmi les nouvelles organisations, venue sur la scène communautaire en 2008, monopolise aujourd’hui le débat sur la reconfiguration du monde juif américain. Tellement sa présence est de plus en plus appréciée, que les virulentes de ses rivales établies à Washington, depuis plusieurs décennies, le désignent comme une organisation radicale qui menace l’unité de la communauté. Les discrédits que diffuse ce jeune et nouveau lobby sur les positions colonialistes du gouvernement israélien, sont traités surtout en Israël et par les militants de l’Aipac comme des trahisons de renégats. Mais ses recrutements s’effectuent à une vitesse inattendue auprès des autres organisations juives de gauche, tels -/- Americans for Peace Now, -/- Israel Policy Forum, -/- Meretz USA, ou encore Brit Tzedek v’Shalom.
Cette épuration, des relations internationales par le truchement de l’avis général des décideurs des Etats-Unis, atteint de plein fouet davantage les organisations juives et d’une manière assez accélérée et principalement autour du conflit du Proche-Orient, le reste du monde. Et comment un autre sujet peut-il retenir les attentions dans les grandes associations qui ont jusqu’à là travailler en faveur d’Israël ? Alors la nouvelle orientation, en matière de diplomatie pour cette région du monde, est prônée par le nouveau locataire du bureau ovale pour qu’un vent de clarté suggère la solution de ce conflit.
Les ambiguïtés qui obstruent la voie de la paix.
Après que l’antisémitisme soit inscrit aux cultures universelles et humanistes comme l’une des plus marquantes formes de racisme, et soit largement partagée par des citoyens de tous les pays, la question de la paix au Proche-Orient ne cesse de mobiliser les décideurs comme un besoin mondial. Dès les débuts du 20ème siècle, l’antisémitisme a mobilisé nombreuses personnes et surtout d’influents intellectuels, c’était à l’heure de la montée du fascisme en Europe. Cet antisémitisme s’élude désormais de n’être plus interprété comme seulement l’affaire des judaïques, mais comme une valeur commune. Il est devenu le segment probant de l’antiracisme, du fait des persécutions qui ont suivi pendant des siècles le peuple juif.
Ces individus sont regroupés dans de puissantes ONG, et les plus influentes sont basées aux States. Pays qui était, plus par le passé que présentement, une terre de liberté par rapport aux colonialismes récurrents et pratiqués il y a des décennies et revenant totalement aux pays du vieux continent. Entre combattre toutes formes de racisme et défendre les pratiques israéliennes, à l’égard des palestiniens, perçues de plus en plus ignobles, l’Amérique se questionne quotidiennement avec l’arrivée d’Obama au pouvoir.
Actuellement cet antisémitisme, désormais adopté partout, est confondu par moult ambiguïtés au sionisme. Ce dernier est l’idéologie désirant une terre aux juifs afin de faire cesser leur errance. Mais il est devant l’inexistence de sols vierges, donc ne peut être imaginé sans déshériter un autre peuple de sa terre.
Et d’une manière très politicienne, c’est-à-dire capitalisé par les tenants des idéologies de toute gouvernance pouvant être désignée occidentale, l’antisémitisme est aussi prostitué contre les droits humains. Et sert même à spolier un peuple, les palestiniens, de sa patrie en l’exilant et le cloîtrant sous le joug d’une occupation des plus cabalistiques que connaît l’humanité. Ah, encore lui le colonialisme ! Celui qui a mis des pays européens, les premiers dans de mauvaises postures.