Ce n’est pas une promenade mais cela pourrait en être une. Il est conseillé de se promener à la campagne ou en montagne, toujours muni d’un bâton. Cela peut aider, pour marcher et
c’est un instrument dissuasif face aux roquets qui traînent ici et là. Il y a toujours quelque chien errant pour pincer les mollets. Le plus souvent ces bestioles aboies sans mordre mais mieux
vaut prendre garde.
Au
détour d’une maison ou d’une grange, tapis dans le fossé, ces bestioles sont prêtes à bondir, les crocs en avant dans un bruit épouvantable. Ils passent par derrière et « crac » ils pincent le
mollet et s’en vont aussi vite, feignant l’innocence. Parfois la morsure est plus cruelle. Voilà pourquoi il faut toujours avoir un bâton. Le roquet expérimenté sait qu’il peut , en cas
d’attaque, recevoir une volée de noisetier, pas le jeune chien. Ce dernier jaillit du fossé et fonce en aboyant afin de saisir le mollet ou le bas du pantalon. Et Pan ! dans la gueule, un bon
coup de noisetier ou de frêne. Pour ma part j’utilise le néflier sauvage dont on se sert pour fabriquer les « Makilas », c’est mieux. Le « clébart couine » de douleur et s’enfuit la
queue entre les jambes jusque dans la cour de la ferme et là il aboie de plus belle mais de loin. Si la morsure est profonde et selon l’état du pantalon, on discute avec son maître afin d’obtenir
réparation, toujours après avoir donné le bon coup de bâton au roquet. Moralité JLM a fait ce qui doit être fait dans de telles circonstances. Le roquet qui voulait mordre a pris un coup de
bâton et est allé ensuite se plaindre à ses maîtres. Après on discute. Il en est de même quand ces messieurs et dames se servent de larbins comme chiens de garde ou que ces mêmes larbins se
croient investis d’une mission de sauve système. Qu’ils le sachent ,maîtres et larbins avec ou sans chien , n’ont jamais les mêmes destinées , ni les mêmes intérêts.