L’arbre de Judée
se tord comme un serpent de roses
autour s’élèvent des moments
de marronniers en fleurs, monuments
Du vert, puissante célébration
de la couleur et du parfum. Jaillissement
du coeur végétal fervent qui porte
une goutte de sang dans la soudaine
Grisonnante lumière. Le vent soulève
la poussière des Tuileries, la tristesse
qui prépare l’amour et son reflux
comme un grand coup d’écriture
Disperse les ombres les saluts
à des moments de vie. Sables,
embruns, cris des oiseaux de mer.
(Claude Adelen)