Ils ont rejeté la main tendue, ils ont divisé, que chacun en tire les enseignements
Je publie ici pour mémoire la déclaration de "Colère et Espoir" du 16 mars dernier entre les deux tours des régionales. Il n'y aura pas d'élus du mouvement social, il n'y aura pas d'élus communistes au sein du Conseil régional de Picardie. Jean- Pierre Bosino, candidat du Front de gauche a récemment critiqué les socialistes lors d'un conseil de la CAC parcequ'ils ont refusé d'ouvrir leur liste au Front de gauche. Mais je veux rappeler à Jean-Pierre Bosino qu'il est responsable autant que Thierry Aury de la division qu'il a acceptée et à laquelle il a contribué en se présentant sur la liste de Front de gauche. L'union de tous les communistes et progressistes y compris avec l'extrême-gauche aurait permis d'être au second tour et d'avoir des élus du mouvement social, des élus communsites, anti-capitalistes, progressistes.
En suivant la stratégie du front de gauche, le maire de Montataire s'est affaibli à la fois en Picardie et surtout dans l'agglomération creilloise. En refusant l'union avec "Colère et Espoir", il a pris une lourde responsabilité. Alors que les communistes et les forces progressistes doivent se rassembler le maire de Montataire "aidé" par quelques-uns de ses mauvais conseilleurs s'isole de plus en plus. Montataire ne peut pas et ne pourra pas agir seule. Il lui faudra face au développement de la crise être capable de travailler avec toutes les forces progressistes. En ayant accepté la division son premier magistrat a perdu beaucoup de crédibilité et s'est affaibli stratégiquement. Qu'il vienne en faire le reproche au Parti socialiste est tout à fait ridicule et pitoyable pour un communiste. Tout simplement parce que depuis 35 ans de militantisme il aurait du apprendre qu'il n'y a pas à attendre de cadeau du Parti socialiste ni de qui que ce soit et encore moins quand on a participé à une entreprise de division, il aurait dû aussi ne pas oublier que l'union est un combat. Le "Front de gauche" n'est qu'une répétition de la stratégie usée des alliances de sommet qui ne servent qu'à décourager les gens de la politique, à affaiblir le mouvement progressiste en installant une hégémonie social-libérale dans les assemblées élues : la preuve avec ce qui vient de se passer en Picardie.