Le général Pateep Tanprasert, chef en exercice de la police nationale thaïlandaise, estime que les forces de l’ordre peuvent efficacement maintenir la sécurité autour du rassemblement des chemises rouges, car tous les services concernés collaborent à cette mission.
Cependant, il ne sait pas si les manifestations vont se prolonger jusqu’aux vacances de Songkran (nouvel an traditionnel thaïlandais) et ne peut pas affirmer qu’il n’y aura cette fois aucun incident violent comme ceux qui se sont produits en avril l’an dernier.
Le général Pateep Tanprasert a également exprimé ses inquiétudes à propos de la récente série d’attentats à la grenade dans le pays. Il a dit que la police manquait de ressources pour sécuriser tous les secteurs sensibles, malgré la mise en place de nombreuses patrouilles.
À propos des investigations en cours sur les dernières attaques à la grenade, le chef de la police est persuadé que les responsables devront bientôt répondre de leurs actes devant la Justice, mais il a refusé de préciser sous quels délais.
Pateep Tanprasert affirme que l’enquête a fait beaucoup de progrès, mais n’a pas donné plus de détails.
Il a aussi précisé que le commandant du Bureau de la police métropolitaine (Metropolitan Police Bureau) ne subira pour l’instant aucune sanction disciplinaire pour n’avoir pas pu prévenir les attentats, car les récentes attaques diffèrent des cas précédents et l’enquête n’est pas encore terminée.
Pateep Tanprasert a aussi parlé de la décision de la Commission de la police nationale de rétablir provisoirement dans leurs fonctions le commandant du bureau provincial de la police dans la région 4, le général de corps d’armée Suchart Muenkaew et le commandant du bureau provincial de la police à Udon Thani, le général de division Permsak Paradonsak. La police rechercherait des postes vacants pour eux.
Le général Suchart Muenkaew avait été suspendu de ses fonctions pour n’avoir pas pu empêcher le désordre au moment des manifestations de l’Alliance du Peuple pour la Démocratie (People’s Alliance for Democracy ou PAD) au Parlement le 7 octobre 2008, tandis que le général Permsak Paradonsak avait subi une sanction similaire pour n’avoir pu prévenir des heurts entre des groupes de chemises rouges et de chemises jaunes à Udon Thani [le 24 juillet 2008].