Une petite revue de presse de l'obésité : contrôle ou addiction, trucs en toc ou en or, tout y passe...

A l'heure où Michelle Obama enfile ses baskets pour faire maigrir l'Amérique et fait des émules en France [Lire l'article] le visuel ci-contre (extrait de http://www.creativeadawards.com/the-other-side-of-america/) peut nous faire sourire, tout comme cette campagne du Comité Olympique Allemand qui date déjà de quelques années : imaginez le David de Michel Ange, victime de la sédentarisation... ou Abraham Lincoln (cliquez sur les images pour les voir en grand):

D'autant qu'une récente étude tendrait à prouver que la "Junk Food" rendrait totalement accro, au même titre que l'héroïne ou la cigarette [article en français notamment publié dans L'Express].

D'autres études continuent de relier obésité et cancer du sein, ou obésité infantile et jeux vidéos.

La Belgique, confrontée à une véritable épidémie vient d'ouvrir pour sa part "Le Brussels Weight Loss Center", la clinique du poids idéal, au Centre hospitalier universitaire (CHU) Saint-Pierre à Bruxelles. Son objectif est de lutter contre l'obésité, un fléau qui concerne 13 % des Belges [lien vers article].

Tandis que dans le même temps, la polémique reste vive au sujet du succès d'une actrice obèse aux Etats-Unis [Lire l'article] : les a priori ont décidément la vie dure...

Une étude néerlandaise alerte sur le cercle vicieux entre dépression et obésité, ainsi : "Les personnes obèses ont un risque accru de 55% de développer une dépression avec le temps, alors que les personnes déprimées ont un risque accru de 58% de devenir obèses... ". [Lire l'article]

Poisson d'Avril ou perspectives d'avancée scientifique, un laboratoire Japonais aurait mis au point des sonneries thérapeutiques : le site de la BBC en parle sous réserve, en Français on peut lire quelques lignes ici ou là.

Dans un article parue également le 1er Avril, mais qui semble beaucoup plus sérieux, la question de savoir si la télé peut faire maigrir est soulevée : face à une population qui ne connaît même pas la différence entre poire et aubergine, la chaine ABC a appelé un des cuisiniers les plus populaires pour ré-éduquer le public [lire l'article] : il y a de quoi s'inquiéter, mais n'avons-nous pas le même problème quand les enfants dessinent des poissons en forme de rectangles panés..?

Pour conclure, l'éducation semble une bonne porte d'entrée pour la prévention et nous vous rappelons l'exposition "Bon Appétit" proposée par la Cité des Sciences et de l'Industrie.

Se nourrir est la préoccupation naturelle et majeure de tout être humain. A peine sorti du ventre de sa mère, le nouveau-né cherche sein ou biberon. Il découvre le goût du gras et sa première saveur, le sucré. Devenu adolescent, ce mangeur presque indépendant sait-il toujours se retrouver dans la planète alimentaire ? Sait-il bien pourquoi et ce qu’il mange ? Sait-il comment trouver bonheur et santé dans son assiette ?