Le 2 janvier dernier nous avons publié sur BOB un article concernant l’indépendance et la liberté d’expression des blogueurs en général, des blogolecteurs en particulier.
Nous voici à nouveau dans le vif du sujet avec cet « incident » advenu à Cynthia sur son blog.
Après la publication de son avis sur un livre que je ne citerai pas, l’auteur lui-même (ou une personne se revendiquant ainsi) a cru bon d’envoyer à Cynthia plusieurs mails haineux, insultants et disons-le, carrément dégueulasses.
(Pour tout lire à ce sujet, rendez-vous sur son blog.)
Si le cas présent est extrême dans son agressivité et son imbécilité, c’est loin d’être le seul. Bien que rare, le phénomène de l’auteur blessé dans les tréfonds de son âme est récurrent.
De temps à autres, dans le cadre d’un partenariat ou même hors partenariat, il arrive qu’un auteur doté d’un ego encombrant frise l’apoplexie dès qu’il tombe sur une critique négative. Précisons qu’il ne s’agit jamais de critique haineuse, agressive, ou injustifiée. J’entends par justifié une critique, un avis, un ressenti écrit spontanément, avec sincérité et argumenté.
L’auteur sensible et soupe-au-lait verra son sang ne faire qu’un tour dès lors que son livre aura été abandonné avant la fin. On peut comprendre qu’un auteur, quelque soit son moyen d’expression, soit touché par le fait que sa création n’ait pas l’adhésion de certains, mais peut-on accepter une réaction aussi démesurée ?
Le personnage en question souffre visiblement d’un déséquilibre psychologique, à la fois dans son manque de mesure et son impulsivité, dans sa férocité et son mépris total pour la liberté d’expression.
Nul besoin de rappeler que la chose est, et restera inacceptable, et que nous ne pouvons pas laisser passer ce genre de chose, que cela vienne d’un auteur ou d’un éditeur.
Jeu de briques
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