Ne pas prendre les vessies pour des lanternes

Prendre le métro ou le RER n'est pas sans risques, on l'a vu vendredi avec le décès de ce voyageur balancé contre le RER A à la station Gare de Lyon qui fait écho à d'autres faits similaires survenus ces derniers mois. Il est aussi d'autres cas - moins tragiques heureusement - qui alimentent la crainte de se risquer dans ces modes de transport comme les vols ou agressions avec violence.
Enfin il y a cette appréhension, terme plus approprié que peur, qui frappe tous ceux qui ont assez d'imagination pour envisager le pire car les autres, ceux qui ne cherchent jamais à anticiper ou prévoir vivent heureux et insouciants dans leur inconscience. Cette crainte c'est de penser que le train va rester bloqué sur les voies pendant de longues heures en raison d'une panne technique ou matérielle ou encore en raison d'énergumènes les ayant investies. Tous ces cas sont possibles, les usagers s'y sont déjà frottés, je sais de quoi je parle.
Supposons que vous restiez bloqués dans la rame du métro ou RER pendant plusieurs heures et que vous soyez taraudés par une envie urgente d'aller au petit coin - pire encore si c'est le grand coin - Comment vous sortir de ce guêpier (j'ai failli écrire merdier) ? Rien que de l'imaginer j'en frissonne d'horreur anticipée. Ce n'est pas de la science-fiction mais une réalité physiologique risquant de survenir à un mauvais moment, sans plus, avec un coefficient de probabilité certainement aussi important si ce n'est plus que d'être jeté sous les roues d'un wagon entrant en gare.  
Dès qu'on sort de son terrier on prend des risques mais dès qu'on s'engage dans ces souterrains on risque le pire. La France souterraine a peur aurait dit feu Roger Gicquel.