Mohammed Elbaradei
La maison Dawin dirigée par Ahmed Mahanna, s'est fait passer au peigne fin par les forces de polices, explique la source de l'information, qui refuse cependant d'en dire plus parce qu'elle n'a pas le droit de parler aux médias. Toutefois, on sait que ses avocats n'ont manifestement pas pu rencontrer l'éditeur, précise Mohamed Elgazaly, écrivain. Un porte-parole égyptien a déclaré à CNN qu'aucune information officielle n'était pour le moment disponible. Il devrait cependant être libéré aujourd'hui, selon les informations.Le livre paru, dont le titre est à peu près M. Elbaradei et le rêve d'une révolution verte, place de nombreux espoirs dans les mutations politiques que le prix Nobel de la paix 2005 pourrait accomplir en Égypte. Il envisage également sa candidature pour les élections présidentielles.
Depuis son retour cette année dans le pays, Elbaradei s'est exprimé à diverses reprises pour évoquer les changements constitutionnels dont le pays aurait besoin pour devenir plus libre et plus équitable. À cette occasion, il avait expliqué qu'il serait candidat notamment pour que soit modifiée la constitution égyptienne soit modifiée. Chose qui n'est manifestement pas au programme de Hosni Moubarak, président en poste depuis 1981.
Concernant le livre, les exemplaires imprimés ont été saisis, avec l'ordinateur de l'éditeur.
Depuis 2009, date à laquelle la France avait dénoncé des informations dissimulées par Mohammed Elbaradei, il a quitté l'AIEA en novembre, et s'est engagé depuis dans deux associations de droit international la International Law Association et la American Society of International Law.
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