Le dimanche est un jour chargé. Mais pas chargé pareil. Et d'un dimanche l'autre, pas chargé de la même terre.
Parfois on s'y ennuie, parfois c'est tout l'inverse. On y est envahi.
Parfois on bichonne son chez soi, parfois on le lamine. C'est selon.
Le dimanche permet la sieste, et dans certains de cas, s'écoule mollement, comme une réponse aux temps frénétiques.
Et puis le dimanche est assez souvent le jour des invitations, et en particulier des invitations familiales.
Le dimanche et ses repas de famille... Il y en aurait à dire sur le sujet ! Ces longues tablées, ces repas à rallonge, ces convives, ces codes. Ces familles, même, on en épouse d'autres, en effet. D'autant qu'on créé la sienne.
Le dimanche, notons le, ne se finit pas en di, comme ses congénères. Il se comporte comme l'artaban de la semaine. Lui, il commence par di. C'est déjà un signe. Une arrogance, presque. Une traduction concrète du dernier qui sera le premier ?