Une adresse mail mal orthographiée et en voulant résilier son abonnement à un magazine, Emmi Rothner envoie par mégarde plusieurs mails à Leo Leike. Dans un premier temps, Léo va lui répondre assez sèchement mais petit à petit, les mails vont évolués. En passant de la simple courtoisie à la politesse, ces échanges vont devenir bien plus qu’un jeu où l’envie de rencontrer l’autre va vite se faire sentir.
J’ai dévoré ce livre ! Une fois commencé, je ne pouvais plus m’en détacher ! J’ai adoré les personnages et surtout Emmi qui dès le début, par ses mails, apparait vive, malicieuse. Ce livre ne comporte que les mails qu’ils s’adressent mais tout y est. Les caractères se profilent très vite, tous les deux jouent avec les mots et on se régale. Sauf qu’ils sont chacun derrière leur écran et qu’ils ne connaissent pas physiquement. Le jeu de la séduction va rentrer en compte, les fantasmes où l’on s’imagine l’autre, les questions plus personnelles et ils ont devenir tous les deux accros à leurs échanges.
Emmi est mariée, Léo sort d’une rupture et il est impensable qu’à travers des mails, ils puissent s’éprendre l’un de l’autre. Sauf que ces mails sont spontanés, quelquefois plus piquants ou tendres… et la relation qui se nous entre eux est de l’ordre d’une relation réel comme dans un couple. Sauf que se voir c’est peut-être mettre fin à ce qui les lie…
Et c’est que du bonheur !
Peut-on tomber amoureux de quelqu’un qui vous envoie des mails ? La réponse est la suivante : lisez ce livre !
L’histoire est là avec des rebondissements bien orchestrés. On ne s’ennuie pas une seule seconde, des sentiments s’installent, vacillent, tanguent. Il y a des hésitations, la raison qui s’en mêle et on est impatient de savoir la fin (qui n’est pas une happy end).
A lire ! C’est frais, pétillant, savoureux et j’en redemande !
Quatre jours plus tard
Pas d’objet
Coucou ! Bises, Emmi
Le jour suivant
Pas d’objet
Leo, si c’est une tactique, elle est méchante ! Allez-vous faire voir. Je ne vous écrirais plus. Salut.
Cinq jours plus tard
Pas d’objet
Vous avez bien l’électricité Leo, non.
Je commence à me faire du souci pour vous. Ecrivez-moi au moins « Bêêêê ! »