Le jeu de mots qui me laissa sans mot…

Publié le 04 avril 2010 par Miiiiissk

Comme vous le savez, mon oeil maintenant aguerri fait officiellement équipe avec mon cerveau conditionné aux jeux de mots – souvent poches – afin de vous dégoter les nombreux calembours qui font souvent office de nom de business en France et ailleurs.

Quand j’ai mon appareil photo avec moi, CLIC! Je les attrape et vous les balance ici. Sinon, je suis d’abord déçue: Pourquoi je ne traîne pas TOUJOURS ce foutu appareil avec moi? Puis, si je me trouve dans un quartier chouette (ce qui est souvent le cas à Paris parce que pas mal tous les quartiers sont chouettes), je me dis que ce sera ma belle excuse pour revenir dans le coin.

Chaque nouvelle découverte déclenche sensiblement la même réaction chez moi. Ça commence par un Meuh!, suivi d’un Pfffff, puis d’un Hahaha! Ils sont vraiment incroyables ou d’un Trop fort. J’avoue avoir aussi marmonné quelques Franchement! C’est quoi le lien? voire des Moche… Après cette mini-routine, j’ai généralement plein d’images et d’idées loufoques qui me poppent en tête pour «expliquer» le jeu de mots et je m’empresse de les partager avec vous.

Mais récemment, j’ai été confrontée à un calembour différent. Tout d’abord, ce n’est pas moi, mais bien M. Paul qui l’a déniché (juste pour moi… c’est chou, hein!) alors qu’il était week-end à Nantes. Quand je l’ai vu, sur la photo, j’ai exprimé le Meuh! et le Pffff!, mais rien de plus. À la place, une mini dose de perplexité.

J’ai décidé de dormir là-dessus. Une nuit, 2 nuits, 25 nuits… Il y a comme un bouchon sur mes idées par rapport à ce jeu de mots. Rien ne sort. Je ne parle même pas de page blanche ici, parce que ça se passe avant même qu’il n’y ait une page. Pourtant, il n’a rien de si spécial, ce calembour. Simple, sympathique, facile à attraper.

Je ne sais pas si c’est parce qu’il concerne un art que j’ai toujours particulièrement aimé étudier et savourer et que je considère donc sacré… Mais je ne crois pas. Je pense que c’est plutôt parce que je le trouve, disons, intéressant. Teinté de vérité. Comme un bon conseil.

Petite librairie à Nantes

Lis. Tes. Ratures. Mes ratures, ce sont tous les textes que j’ai écrits et qui n’ont été lus par personne d’autre que moi. Ça m’arrive encore, parfois, de les relire. De ressentir l’essence de ce que j’écrivais il y a plusieurs années avec mes sens d’aujourd’hui. Magique. Ou pathétique .

Mais les ratures, ça peut aussi être les erreurs qu’on souhaite éradiquer de nos souvenirs, mais qu’on arrive seulement à barbouiller maladroitement. Ce serait tellement plus sage de faire un beau gros trait dessus et rde elire de temps en temps ce qui se trouve sous cette grasse rature pour ne pas se planter une deuxième fois… non?

Il y a aussi les ratures de listes de to do. Celles qu’on fait le sourire aux lèvres quand une tâche est accomplie. Tellement soulageantes!

Mais moi, mes petites ratures chouchoux, elles sont toutes délicates et elles sont déposées sur les noms des pays que j’ai visités. Celles-là, j’adore les lire! Parce qu’elles ont chacune des pages et des pages de trouvailles, de découvertes, d’anecdotes, de photos… Elles me font parfois sourire, parfois pleurer d’émotion… Et quand je regarde la liste dont elles font partie, celle de tous les pays que je veux visiter, je me réjouis à l’idée qu’il m’en reste en titi, des ratures à faire (et à refaire…)!


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