Blanc de l’aube.
Tremblement du temps.
Les nuages s’éloignent.
Des signes apparaissent, à peine tangibles, un alphabet nouveau, frôlements de mer, odeurs de sauvagine, remuement des vagues.
La brume se mêle au soleil.
Océan de neige, un grand calme.
Je changerai non de vie, mais d’identité.
Raymond Alcovère, extrait de "L'aube a un goût de cerise", N&B éditions, mars 2010
Paul Klee, fleur sur le sable