Ah Paris, ses femmes, sa jeunesse

Un mien de mes amis,
Parisien, de surcroit.
Cherche à l'en croire,
Un chargé de communication politique.
Malin comme un singe,
Parmi les vaincus
Des ultimes élections,
Il sonde,
Les âmes et les coeurs.
C'est dans l'équipe de feu un ministre,
Qu'il cru trouvé sa proie.
Jeune à la voix,
Belle à l'apparence.
Qu'elle ne fut pas sa surprise,
Quand il s'aperçoit,
Que ma foi,
Qu'elle sonda le Medef.
Au final,
C'est un traitre
Qu'elle aboutit.
Lui dit-elle d'une voix douce.
Elle ne parla pas de traite
Mais cher lecteur vous l'avez compris
C'est chez Besson
Qu'elle se vendit.
La morale de cette fable,
N'est pas douce
Pour nos ministres.
Elle n'est pas douce non plus...
Pour les ambitieuses.
Autrefois, la jeunesse
Était rebelle
Et ne se vendait pas...
Autrefois,
Les femmes
Même infidèle
Étaient têtues
Maintenant,
Elles sont des Rastignac
Prête à se vendre
Au premier traitre venu.
Chez moi,
Là bas dans les Iles,
La vie est simple,
Et les femmes lutine.
Leurs seules ambitions
Sont de me voler mes hommes
Ma consolation
Est de convoler en somme !
Ici, le syndicalisme est simple,
La frontière est claire. Un effort camarade !
Nous n'avons qu'une ambition
Combattre les parangons !
"Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s’attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses : "A nous deux maintenant !"
Et pour premier acte du défi qu’il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen"
Balzac (Le Père Goriot)