Desperate Housewives – Episode 6.01 – Season premiere

Le mariage de ma meilleure ennemie / Nice is different than good
Saison 6, Episode 1
Diffusion vo : ABC – 27 septembre 2009
Diffusions vf : Canal + – 1er avril 2010, M6

Une des wives se marie, une est adultérine, une est malheureuse quand à son futur, une doit dresser une ado.
Revoilà donc les désespérantes femmes au foyer de retour pour une sixième année de folles aventures absolument pas prévisibles et totalement corrisives. Oui, je suis méchant avec la série qui à défaut d’être celle qui avait charmé tout le monde il y a 6 ans de cela, peut s’avérer être encore divertissante par moments. Le problème est principalement que les intrigues lancées en fin de saison 5 ne me plaisaient pas du tout et que ce season premiere poursuit ces intrigues.
Du coté du mariage, on a donc Susan qui réépouse Mike. Aucune surprise de ce coté-là, le cliffhanger était raté car personne ne s’imaginait Mike épouser quelqu’un d’autre, que cela soit Katherine ou une autre. Tiens, cela aurait pu être marrant qu’il épouse de force une inconnue et SUsan et katherine qui se seraient aliées contre elle. Mais non, il faut rester sur du plan plan, donc Mike et Susan qui démarrent ensemble, vont se séparer avant de se retrouver à la toute fin de la saison. Ca se sent gros comme une maison.
Tout l’épisode, composé de morceaux des 8 mois précédant le mariage est assez sympa à suivre, notamment grâce à Katherine qui pète un peu un cable. Susan a beau se justifier qu’elle était la première sur Mike, que Katherine lui avait piqué, elle ne se convainc pas elle-même et nous non plus (d’ailleurs, ce n’est pas Eddie qui avait repéré en première Mike ? J’ai un doute là).
Non, tout l’intérêt repose sur la folie qu is’installe chez Katherine qui va bien pourir la vie de Susan j’ai l’impression. On retiendra tous le coup prévisible de la robe de mariée (qui n’avait pas vu venir qu’elle ouvrirait la porte habillée de la robe ?) qui se poursuit de façon géniale avec la sauce tomate.
On notera enfin que Julie revient pour finir en cliffhanger bidon. Etant donnée que Andrea Bowen se retrouve à nouveau dans les crédits de réguliers, elle ne pouvait pas mourir dès son premier épisode.
Du coté de Gaby, la voilà repartie dans un autre quartier d’une autre ville dans une autre série. Tout d’un coup, elle a une ado et elle ne veut pas qu’elle s’habille de façon légère on va dire. Et là, toute l’intrigue tombe totalement à plat quand Gaby fait ses réflexions dans ses tenues sexy et que bon, Ana reste tout de même « sage » dans le sexy. Son top n’a rien de provoc si ce n’est qu’il est trop petit. Il aurait pu être plus moulant, en cuir ou plus transparent.
En fait, toute l’intrigue fait prendre un énorme cou pde vieux à Gaby, notamment la scène à la fête dans un club. On comprend l’attitude protectrice de Gaby mais on n’a jamais eu vraiment l’impression qu’être une chaudasse était si triste. Elle a fini top modèle et mariée à Carlos quoi. Il y a pire comme destinée quand on est une ado chaudasse. Donc dire qu’elle a eu des super difficultés sans les creuser empèche de vraiment comprendre son attitude protectrice.
Et malheureusement, Gaby signe les papiers. Ana va donc rester là et ça sent la chieuse inutile à la Kayla ça …
Du coté de Bree, je vais aller vite. L’intrigue est adultérine est totalement stupide et totalement pas Bree du tout. Bon, on a Richard Burgi nu et c’est bien (vache, il m’a surpris l’ancêtre quand même) mais Orson devient une carpette énervante et inutile. En plus, je ne comprends toujours pas pourquoi elle veut divorcer de lui mais bon, là, c’est la faute aux mauvais scénarios de la saison 5 aussi.
Il reste Lynette et ses futurs jumeaux. J’ai tout simplement adoré la scène avec la figurante enceinte. J’a ivraiment bien ris de bon coeur comme je ne l’avais pas fait depuis un moment devant la série. Mais à coté de cela, comme souvent avec les intrigues grossesses imprévues, les séries ne savent pas gérées l’éventail des options. Ici, l’avortement n’est même pas envisagé (cela ferait fuir les annonceurs de la série), ni même l’adoption à l’accouchement. Non, la seule solution est de garder les enfants, même si Lynette déteste ça. De toute façon, c’est une femme alors elle ferme sa gueule et fait ce que dit son mari. Voilà comment je ressors de ce premier épisode. Et ce n’est vraiment pas bon signe. Et c’est très énervant une telle position radicale et archaïque alors que le couple était censé être « moderne » au début.
Il reste les nouveaux du quartier avec le secret bidon de l’année. Il faut vraiment qu’ils laissent tomber cette idée à la con quand même. Cela fait plusieurs années qu’il n’apporte rien, si ce n’est se trainer une intrigue qui n’avance pas et qui énerve plus qu’autre chose. Les Bolen sont donc là et Drea de Matteo est très bien. En fait, j’aurais aimé la voir arriver seule en Eddie 2.0. Non là, elle se trimballe une cicatrice pseudo mystérieuse dont on se fout totalement, un mari transparent avec la voix française de Jack Malone qui ne lui va pas du tout et un fils psycho boulet. On aurait vraiment pu s’en passer. Heureusement, Lee est là en agent immobilier pour offrir une excellente scène.
Bref, 6/10
L’épisode possède quelques bonnes scènes et se tient bien dans sa construction et son ensemble. Le seul véritable problème est que pour la première fois, je déteste toutes les storylines des wives sans exception. Ca va être dur.