Aime-moi à ta peau, je me déroute, amnésie indulgente, déserte à la fuite attendue. Indolence de l'abandon, une calme insouciance, sous ses habits de luxure. Efface tout, mais à peine, supplice sans condamnation, félicité d'une lubricité, impudique et quelques vertus dessus, en couverture. Bouscule-nous en chaos troublant, délectable, à l'équilibre de ton désir, à l'attrait de cette divagation voluptueuse, tempère, un deux trois, sur un air d'indifférence feinte, et, foudroyant, coule-toi aux profondeurs, dans les creux, les gouffres, les vides en abîme, aux souffles de nos bouches, sans l'intervalle d'une respiration, perdue, à l'horizon lointain, effacée dans l'oubli d'un renoncement, absolu, féroce. Dans le désordre de ce carnage, quelques traces douces et sucrées, tièdes d'avoir aimé dans les ruines d'un temps lunatique, d'une utopie fantasque accrochée à mes chimères, que je suce pour achever, ne jamais rien oublier, quand le cœur se déboîte et se froisse, à l'heure d'une entrevue, qui brûle et nous consume.
Observation : certains s'offrent des Palaces, d'autres des Quick Palace.
Conclusion : rien ne vaut une bonne ambiance musicale.