Dans ma balade aujourd'hui, autour de la chanson très triste mais très belle de Saint Seiya "Sad Brothers", je suis tombé sur cet AMV qui s'appelle simplement "Moments to remember". Un best of de passage poignant de ce dessin animé qui compte tellement pour moi...
J'aurais tellement de choses à dire en regardant cette vidéo. J'imagine que mes amies Galac, Skat, Chibi ou Alaiya, si elles passent par là, apprécieront le clip à sa juste valeur.
Je confesse quand même que mes pensées vont essentiellement à Marseille en écoutant cette chanson. Aussi parce qu'elle sait très bien ce que je ressens... Elle le sait très bien. Et je l'embrasse très fort...
J'aurais beaucoup de choses à dire encore. La perte d'un être cher me donne vraiment envie d'écrire... Mais les mots ne sortent pas encore. Je blogue, ici et sur UneDeux, parce qu'il le faut. Parce que le show et la vie doit continuer. Mais j'ai encore du mal à exprimer ce qui devrait être des colères ou des ras le bol, mais qui me laissent indifférent.
Cette histoire du bouclier fiscal par exemple... Ca devrait me mettre en colère, tant de surdité. Mais même pas... Joyandet peut prendre tous les avions qu'il veut, je n'arrive même pas à me mettre en rogne... Je n'arrive pas.
J'aimerais écrire aussi vers ces endroits où ma voix ne porte plus, n'a plus le droit de porter. En écoutant du Saint Seiya, ces sentiments se veulent, de plus, tellement plus forts et plus présents.
Le mythe d'Orphée et de sa copine dont je n'écrirai pas le nom avait une morale forte... Quand la mort arrive, plus rien n'est possible. Plus de discussions, plus de réconciliation ou pardon possible. Rien, juste le vide. Plus rien quand arrive ce serpent qui mort le mollet de la personne chère...
Je suis idiot, mais je n'ai pas envie, plus envie, de me brouiller avec les gens que j'aime. Parce que quand ils ne sont plus là, ben c'est trop tard... C'est con, c'est idiot, mais... Mais c'est ce que je ressens aujourd'hui, en écoutant cette musique.
J'aimerais recoller des morceaux. J'aimerais vraiment... Je voudrais consolider ceux qui existent. Et aimer ceux que j'aime et qui m'aime. Pendant qu'on est là, vivant. Pendant que tout est possible...
Parce qu'après, c'est trop tard.