Hier j’ai frémi, comme le million d’utilisateurs quotidiens du RER A, en pensant à ce malheureux voyageur poussé sur les voies à la station Gare de Lyon.
Ce matin je frémis à nouveau lorsque les médias nationaux font leur ouverture sur l’arrestation de l’odieux assassin à Fontenay sous Bois.
Voici à peine un mois, lors de l’horrible meurtre de la malheureuse Tanya les caméras nationales avaient toutes afflué à Fontenay.
Au delà du “hasard” et de la “malchance”, comment ne pas se sentir frappé, concerné. Comment ne pas penser à tous ces enfants de 5 ans, 8 ans, 10 ans qui entendent et comprennent les journaux à la radio et à la télé et vont imaginer Fontenay comme un repère d’assassins.
Nous ne pouvons nous soumettre à cette fatalité.
Plus de sécurité et de justice dans les rues de Fontenay, nous le réclamons sans cesse. Plus d’effectifs policiers, un meilleur emploi de ces forces de police moins chargées de traquer les sans papiers que de traquer les vrais criminels (et de laisser les policiers prendre les plaintes plutôt que de chercher à obtenir le “meilleur taux d’élucidation du Val de Marne”).
Une autre image de cette ville, une image de jeunesse, de culture, de sports, de réussites économiques, de solidarité, c’est ce que nous voulons et c’est ce à quoi nous travaillerons.
David Dornbusch