300ème post !!! Evidemment dédié à Kate Bush, et aux secrets de son inspiration.
Vous écoutez Something Like a Song/In my Garden, démo enregistrée entre 1973 et 1977, lorsqu’elle a entre quinze et dix-huit ans. J’aime tout particulièrement celle-ci, pour la mélodie, mélancolique, et les paroles, mystérieuses et languissantes.
Il y a quelque chose qui sonne comme une chanson
Dans mon jardin, près du saule,
Un cornemuseur
Je le vois en baissant les lumières
Dans mon jardin, marchant dans la mare
En habits de marin.
Je l’ai appelé de tous kes noms que je connais,
De tous les noms que je connais,
Mais il ne répond pas.
Il avance sans cesse, mais ne bouge pas.
N’a-t-il aucun avenir ici ?
Elle semble associer le désir d’écrire chanson à une rencontre mystérieuse dans son jardin avec un joueur de cornemuse en habits de marin, rencontre quasi amoureuse et fragile qui n’a pas vraiment lieu, suspendue à deux conditions, baisser les lumières et surtout, trouver son nom… Et c’est bien la difficulté. Nommer l’inconnu.
Et si c’était cela écrire ?
Belle définition donnée par une toute jeune fille… mais Catherine n’est déjà pas n’importe qui, n’est-ce pas ?