Dernière curiosité en date, auteur d'un album éponyme à paraitre ces jours-ci, We Have Bandinaugure celui-ci par deux ratés, Piano et Buffet, aux airs de Coldplay, c'est dire la plantade...avant d'aligner dix titres d'électro/pop-rock imparables, légèrement cold, qui font la différence et justifient amplement, à mon sens, le buzz mis en place autour des londoniens. De Divisive à Hero Knows et ses rêveries vocales assorties de riffs de...synthés, des bombinettes à la croisée des genres et des époques, résolument actuelles et faisant pourtant appel à un panel dont les origines se situent dans le passé. Avec, en prime, des guitares incendiaires comme sur WHB, et un groove omniprésent, à dominante synthétique, malmené par ces grattes éparses mais décisives. Et à l'arrivée, une foutue bonne surprise, forte de voix associées (Oh!, Hear it in the cans) et d'une multitude de sonorités obsédantes, sombres et dansantes (Honey trap), la juxtaposition de l'organique et du synthétique s'avérant magistrale (Centerfolds & empty screens). How to make friends, comme ils le disent sur le sixième morceau de l'opus? La réponse est là, passé ces deux compos au bout desquelles nous fûmes près, nous ne sommes pas passés à l'acte, grand bien nous fasse!, de prendre la fuite. We have band-DivisiveWe have band-WHB