Comme « La Guerre des étoiles », ou plus probablement « Les Feux de l’amour », le feuilleton « Paris et ses stades de rugby » se poursuit. Quoi de neuf cette semaine ? Du côté des Stadistes de Max Guazzini, une nouvelle importante : le conseil de Paris a voté la construction d’une nouvelle enceinte de 20 000 places pour un coût global, estimé par la Ville à 157 millions d’euros. Il y a quelques semaines à peine ce vote semblait aussi probable qu’une qualification pour les play-off des joueurs de Jacques Delmas. Un exploit.
Charléty, on y passe en coup de vent.
Pour le Racing-Métro qui, pour mémoire, joue au cul du loup dans un stade qui fut moderne il y a près d’un siècle, Jacky Lorenzetti annonce dans l’Equipe le lancement du concours d’architectes pour son Arena 92, entre 32000 et 40000 places, son futur stade sis juste derrière la Grande Arche de la Défense ; ce qui rend la fréquentation du club nettement plus pratique à tous les utilisateurs des transports en commun. Le gratin de l’architecture mondiale est de la partie : Portzamparc, Nouvel…
On peut légitimement se demander comment les présidents des deux clubs comptent occuper ces deux futures enceintes grand luxe durant environ 340 jours par an, les 25 restants étant réservés aux matchs bien sûr. Madonna, Mylène Farmer, Johnny, les Rolling Stones et U2 peuvent prévoir des concerts tous les soirs et le même soir à Paris ! En attendant, les deux clubs parisiens se retrouveront dans un cadre exceptionnel lors de la dernière journée de championnat avant les play-offs. Le Stade de France ? Le Parc des Princes ? Que nenni ! Charléty, le seul stade où les courants d’air peuvent vous enrhumer par une après-midi de canicule.
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