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L'alimentation de la perruche ondulée.

Par Selectionsavicoles

 

 

Perruches ondulées

   L’ALIMENTATION DE LA PERRUCHE ONDULEE

La plupart des graines, que nous avons l'habitude de présenter à nos oiseaux, sont des farineux, ils sont pauvres en graisse et riches en hydrate de carbone. Ils contien­nent peu de minéraux, presque pas de vita­mines A, D et B2 et pas du tout de vitamine B12. Il est donc clair, qu'en donnant des graines seules, nous ne procurons pas à nos oiseaux toutes les substances nutritives, dans les­quelles ils trouveraient ce qu'il leur faut, afin de développer et de maintenir leur organisme. Ne nous attendons donc pas à élever de jeunes oiseaux de qualité, en présentant uni­quement le régime ordinaire des graines.

Examinons les diverses graines en détail:

Millet plat ‑ Cette graine est plus riche en protéines que n'importe quelle autre, présen­tée à nos oiseaux. La teneur en protéines est fortement influencée par la durée de la période de croissance de la plante : plus cette période est courte, plus les graines contiennent de pro­téines. C'est pourquoi le millet plat, importé du Maroc, est le meilleur.

Le millet plat contient: 18 % de protéines, 52 % d'hydrates de carbone, 6 % de grais­ses, 6 % de minéraux. Le mélange présenté à nos perruches doit toujours contenir au moins 50 % de ces graines. Pendant la pé­riode d'élevage, nous l'augmenterons même jusqu'à 75 à 80 %, à cause de sa haute te­neur en protéines.

Millet rond : jaune et blanc ‑ Le rond blanc est de loin le meilleur des deux (le prix vous en instruira d'ailleurs), quoique la te­neur en substances nutritives de ces deux graines ne diffère pas beaucoup. Mais le meilleur millet est encore le millet en grap­pes, dont tous les oiseaux raffolent.

La teneur en protéines de ces diverses graines varie de 10 à 14 % ; elles contien­nent ensuite 56 % d'hydrates de carbone, 3 à 4 % de minéraux. Pour le mélange, nous employons toujours beaucoup plus de rond blanc que de jaune. Nous donnerons aussi régulièrement du millet en grappes.

Graines oléagineuses ‑ chènevis, niger, lin, soleil, etc.

Quoiqu'on ne doive pas en donner trop, les graines oléagineuses sont d'une grande importance pour nos perruches, à cause des divers acides gras qu'elles contiennent, et qui peuvent donc compléter utilement le peu de ces substances apportées par les millets. Nos perruches apprennent facilement à man­ger ces graines, à condition de les présenter dès leur jeune âge.

La teneur en protéines va de 17 à 23 % et en matières grasses de 18 à 24 % (c'est pourquoi il ne faut donner que de petites quantités, sinon il se pourrait que nos oi­seaux s'engraissent, avec toutes les consé­quences fâcheuses qui s'ensuivent) et enfin des minéraux de 3 à 6 %.

Avoine : C'est l'avoine décortiquée qui est employée le plus couramment. Il faut égale­ment la donner en petites quantités (on peut la présenter séparément), à cause de la haute teneur en hydrates de carbone et en grais­ses. On peut toujours augmenter quelque peu la dose, pendant les semaines qui précèdent l'appariement : il semble que la condition des mâles en soit stimulée. Pendant la saison d'élevage, lorsqu'il y a des jeunes au nid, il n'est certes pas inutile de mélanger quel­ques cuillerées de flocons d'avoine à la pâ­tée (si l'on en donne). Ceux‑ci contiennent 16 % de protéines, et l'éleveur ne doit pas oublier l'utilité de procurer ces substances en provenance de sources les plus diverses. Ainsi, la croissance des jeunes sera favora­blement influencée; d'autre part, les réser­ves en substances nutritives des parents (et surtout des femelles) ne seront pas épuisées, et les reproducteurs restent en meilleure forme.

   Verdures : Il faut en présenter régulière­ment dans les volières. Beaucoup de nos éleveurs sous‑estiment la valeur des verdu­res, surtout parce que nos perruches en man­gent relativement peu.

Les verdures constituent une source non négligeable de vitamines. Donner de la ver­dure, c'est prévenir une carence en vitami­nes connues ‑ et peut‑être inconnues. Nous avons à notre disposition: le mouron blanc, bien connu des amateurs, le pissenlit, la bourse à pasteur, etc., ainsi que les légu­mes : laitues, choux de Bruxelles, épinards, etc. (N'oubliez pas l'excellent cresson de fon­taine !)

On donne de plus en plus un appoint en graines germées. En effet, en germant, les graines subissent diverses modifications. Les substances principales des graines, hydrates de carbone et protéines se trans­forment en substances plus simples, à peu près comme cela se fait lors de la digestion dans les intestins de l'oiseau. Les graines germées apportent encore une plus grande quantité de vitamine B2, ainsi que la vitamine E. Lorsqu'il y a des jeunes, il est bon de présenter chaque jour un peu de graines germées propres. Quand les germes atteignent une longueur de 1 cm, ils peuvent aussi remplacer les verdures.

Les diverses semences de graminées sau­vages constituent un autre appoint alimen­taire. Lorsqu'elles sont bien mûres, elles sont aussi bonnes que les graines ordinaires ; à l'état vert, elles constituent une excellente verdure.


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