Toutes celles qui penseraient que ce post n’a sa place que sur des pages classées X se mettraient le moignon dans l’œil jusqu’au trognon. Que nenni, en effet, car si ce bestiaux là pourrait éventuellement faire grimper le taux d’insuline chez les femelles ayant un faible pour les Geeks ascendant Nerd mal rasés (donc je fais humblement parti, ok ok j’avoue), il s’agit avant tout de musique, et des trucs que cet homme à barbe, Beardyman de son petit nom fait avec son museau.
Bon je dois quand même reconnaitre que je suis peu calée en beatbox, pas branchée en général sur les concepts-singers-branchouilles-électro-pointus (ou ronds car après tout je n’ai jamais compris pourquoi il fallait être obligatoirement saillant pour plaire aux élites musicales – Fis donc à la ségrégation géométrique musicale !). Je suis également souvent à la ramasse des dernières tendances musicales, en ayant crié au génie 5 ans après le premier opus d’AstonVilla par exemple, en découvrant un surfeur juste atomique, 8 ans après le premier album de Jack Johnson ou dernièrement en étant tombée raide in love de Gossip, 2 mois après la fin de sa tournée mondiale. Bref. Pétard humide certes, goûts éclectiques, surement, mais une fois de plus bluffée.
Bon reconnaissons quand même qu’en général, et là pas besoin de me ressortir l’oiseau rare de 1986, je vous crois sur parole, en général donc le beatbox c’est rigolo ça bluffe les foules mais plutôt dans l’ambiance Tatayé ou pétomanes. Rigolo donc mais lassant et peu mélodieux. On pourrait d’ailleurs souligner la ressemblance certaine entre un certain Joseph boite à rythme francophone chopé à la Nouvelle Star 2007 et ledit Tatayé… On pourrait donc, mais ne le faisons pas car une telle remarque si elle avait été faite serait totalement déplacée, et ne nous regarde pas, n’est-il pas vrai Thierry ?
Rigolo donc mais peu convainquant musicalement parlant. Après tout une bonne table de mixage et hop hop hop, sur 2 minutes et dans le walkman on fera pas trop la différence. Et pis un jour (once upon a time), apparue sur Facebook (pfiouuuuu the magic of Facebook), une ‘tite vidéo d’une séminaire des nerds parmi les nerds, de l’antre du big brother informatique (from Google via Youtubes donc). Petite performance vocale qui vaudra au passage à l’artiste une magnifique plaque en cuivre dans les toilettes du géant mégalo G – la classe.
(special coup de cœur pour le Mundia to Back minute 14… entre autres…)
Depuis le petit gars, champion de Beatbox UK en 2006, continue à faire son chemin sur les scènes Outre Manche, véritable star sur Channel 4 avec son humour de trublion (moi je sais là je me la joue André Manoukian). Un petit gars incroyable entre l’humoriste et Remy Bricka capable de faire du bon son avec les idées de merde que le public lui impose. C’est bluffant. Si cela ne tenait qu’à moi il irait direct au théâtre pour les sélections de Baltard. Ça nous changerait un peu des post-néo-déjantés-gothiques qu’on se tape depuis 2 ans.
Enfin, selon la formule consacrée : JDC JDR…
Allez en prime, l’un de ses derniers set en intégralité : Live in the underbelly :