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Le club des sans watts

Publié le 02 avril 2010 par Martinpetit

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Il y a un an peut-être, une statistique comme on en imprime 20 par jour, qui fait sa job de surprendre puis qu’on laisse mourir, mais celle-là a collé.  Depuis 20 ans, la classe moyenne s’est enrichie de…..roulement de tambours….un gros ZÉRO.

Tous ses efforts les amis,  pour ne pas s’enrichir.  Rien. Oui un ordi, un écran plat, mais oui les dettes et les dépenses à venir, avec comme résultat, même niveau de vie.  Progression zéro.

Je pense à ça parce qu’avec le budget, je comprends qu’on a décidé que la moyenne classe va devoir payer plus cher cette absence de progression de son revenu relatif.

Faut changer notre façon de concevoir le modèle québécois? Commencez par nous appeler par notre vrai nom, la classe économique.  La classe de consommateurs sur qui on assoit notre économie, la classe qu’on culpabilise d’avoir oublier ses sacs réutilisables à l’épicerie, mais à qui on facture 20% en trop dans les petits et grands chantiers de construction publics.

On payera davantage donc, en se faisant traiter de paresseux, en se faisant dire de se mêler de nos affaires (construction),  en se faisant dire qu’on est une gang de privilégiés qui polluent la planète en rinçant mal nos cannes de fève au lard, tout en remerciant les sables bitumineux pour nos garderies à 7 $.

chronique allant dans ce sens:

Mario Roy sur notre contrat social


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